Le Liban, dont les tarifs de communication sont parmi les plus chers au monde, a lancé vendredi le processus de privatisation de son secteur de téléphonie mobile, une opération notam...
Le Liban, dont les tarifs de communication sont parmi les plus chers au monde, a lancé vendredi le processus de privatisation de son secteur de téléphonie mobile, une opération notamment censée réduire le service de la dette publique libanaise.
Le cahier des charges est disponible depuis vendredi et les sociétés intéressées doivent présenter leur dossier de candidature le 1er février 2008, ont affirmé lors d'une conférence de presse Kamal Shehadi, président de l'Autorité de régulation des télécommunications (TRA), et Ziad Hayek, président du Conseil supérieur de la privatisation.
La liste des compagnies retenues sera publiée le 18 février, ont-ils ajouté.
Les résultats de l'appel d'offres seront proclamés le 21 février, à l'issue d'une séance d'enchères publiques le même jour en présence des médias, a dit à l'AFP M. Shehadi.
"Plusieurs compagnies --arabes, américaines, européennes, asiatiques-- ont déjà exprimé leur intérêt", a-t-il poursuivi sans plus de détails.
Les compagnies remportant l'appel d'offres remplaceront les deux opérateurs gérant actuellement le réseau GSM.
Elles devront ensuite établir des sociétés par actions libanaises, qui se verront octroyer les licences, a-t-il poursuivi.
"Trente trois pour cent des actions seront livrées à l'Etat libanais en échange de l'adjudication. L'Etat les cotera ensuite en Bourse", où elles seront réservées à des Libanais, a-t-il encore dit.
Considéré comme une "poule aux oeufs d'or" avec 900 millions de dollars de revenus bruts par an, le secteur représente l'une des principales sources de financement de l'Etat libanais.
Ce dernier s'était toutefois engagé à entreprendre des réformes lors de la conférence des pays donateurs du 25 janvier à Paris. La conférence avait permis de réunir 7,6 milliards de dollars en promesses de dons et prêts.
Source : RomandieNews
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