La deuxième phase du système de dédouanement sur Internet (Badr), mis en place il y a quelques années par l'Administration des douanes et impôts indirects (ADII), pour permettre la dématérialisation graduelle de l'ensemble des déclarations douani...
La deuxième phase du système de dédouanement sur Internet (Badr), mis en place il y a quelques années par l'Administration des douanes et impôts indirects (ADII), pour permettre la dématérialisation graduelle de l'ensemble des déclarations douanières, démarre enfin le mercredi prochain.
Il est à rappeler que la mise en service de ce second palier de la base automatisée des douanes en réseau, prévue initialement le 22 août dernier, a été reportée en raison de la situation de crise qu'a connue le port de Casablanca à cette date, avec une congestion qui l'a presque paralysé.
«La situation s'étant
stabilisée et l'activité au port étant revenue
à la normale», l'Administration de la douane a donc
fixé la date du 7 novembre pour l'entrée en service de
Badr II.
Ce qui se traduira, expliquent les responsables, par
l'arrêt définitif de l'ancien système,
appelé Sadoc (système de l'Administration des douanes et
de l'Office des changes). Mais, il ne faut pas attendre cette date pour
commencer cette conversion.
Pour pouvoir mener les travaux de basculement des données de Sadoc vers Badr, les opérations de dédouanement de la journée du lundi 5 novembre seront accomplies selon la procédure manuelle, étant entendu que seules les opérations revêtant un caractère d'urgence dûment justifié sont éligibles à cette procédure, fait-on savoir auprès de l'ADII.
A ce titre, la Douane a invité les opérateurs économiques à avancer, dans la mesure du possible, leurs opérations à ce vendredi 2 novembre sur Sadoc ou à les retarder au mercredi 7 novembre pour les initier directement sur Badr. Par ailleurs, la préparation de ce basculement devait se préparer bien avant. Les opérateurs économiques étaient en fait appelés durant les deux semaines précédant cet arrêt à clôturer sur Sadoc le maximum d'opérations qu'ils y avaient préalablement initiées.
Le but étant, précise-t-on, de «minimiser la lourdeur et la complexité liées au basculement des données de l'ancien vers le nouveau système». Reste à noter, tient-on à signaler, que toutes les déclarations non enregistrées sur Sadoc (déclarations provisoires) ne seront pas migrées sur Badr.
En outre, ce système se caractérise notamment par la notion de super-déclarant qui permet de gérer les accès de l'entreprise au système. En effet, à chaque opérateur, correspond un super-déclarant et des déclarants. Ceux-ci ne peuvent opérer sur le système que si le super-déclarant leur attribue, à travers le système Badr lui-même, les fonctionnalités dont ils ont besoin.
Cette opération préalable devra être faite une semaine avant l'échéance, puisque le système sera déjà ouvert à cet effet. Pour assister les opérateurs dans ce basculement, l'ADII a mis en place une cellule centrale et des cellules régionales.
Source : le Matin
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