« C’est une magnifique visite d’État. Les intérêts de la France y sont bien défendus. Nous avons signé pour trois milliards de contrats lundi avec Sa Majesté », déclarait mardi 23 octobre Nicolas Sa...
« C’est une magnifique visite d’État. Les intérêts de la France y sont bien défendus. Nous avons signé pour trois milliards de contrats lundi avec Sa Majesté », déclarait mardi 23 octobre Nicolas Sarkozy.
Comme attendu, le plus important porte sur une ligne de TGV entre Tanger et Casablanca, estimée à 2 milliards d’euros, dont la moitié reviendra à trois entreprises françaises, Alstom, la SNCF et Réseau ferré de France (RFF). Alstom a aussi signé avec l’Office national des chemins de fer marocain un contrat de 74 millions d’euros pour la livraison de 20 locomotives Prima électriques.
Un autre contrat de 200 millions d’euros pour l’équipement d’une centrale à cycle combiné à Aïn Béni Mathar, située près d’Oujda, a été signé. La France doit en outre vendre au Maroc une frégate polyvalente de classe Fremm, pour environ 500 millions d’euros. La France modernisera 25 hélicoptères Puma et 140 véhicules de l’armée marocaine, et fournira au royaume chérifien un système de surveillance des frontières.
« La carotte fiscale est plus qu’attrayante »
Mardi après-midi, le président Sarkozy a visité Tanger Med, le port géant construit par Bouygues et inauguré en juillet, qui a l’ambition de devenir le premier port à conteneurs de la Méditerranée. Une illustration du dynamisme du Maroc, comme l’est Tanger Free Zone (TFZ), la zone franche de Tanger, où 90 des 300 entreprises implantées sont françaises.
« La carotte fiscale est plus qu’attrayante : exonération de l’impôt sur les sociétés les cinq premières années, puis limitation à 8,75 % et non 35 %, en plus de procédures douanières simplifiées », détaille Jamal Mikou, directeur de TFZ.
Selon Olivier Antoniotti, directeur de Militzer & Münch Maroc, société de transport international basée à Casablanca, qui ouvrira un centre logistique dans la zone franche en 2008, pour plus de 900 000 euros, « le pouvoir attractif des zones franches encourage les activités associées à Tanger Med et les projets structurants pour le développement de la région ». Les PME françaises pourraient jouer les premiers rôles dans ces projets.
Source : La Croix Com
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