Fin 2008 et fin 2009, deux échéances que l’Algérie s’est fixées pour lancer deux nouveaux satellites baptisés Alsat 2A et Alsat 2B. Identiques au premier, Alast 1, mis sur orbite le 28 novembre 2002, ces satellites auront pour missions princip...
Fin 2008 et fin 2009, deux échéances que l’Algérie s’est fixées pour lancer deux nouveaux satellites baptisés Alsat 2A et Alsat 2B. Identiques au premier, Alast 1, mis sur orbite le 28 novembre 2002, ces satellites auront pour missions principales l’observation de la Terre et l’élaboration de cartes spatiales thématiques.
L’annonce a été faite par Azzedine Oussedik,
directeur générale de l’Agence spatiale
algérienne (ASA), en marge de l’atelier international sur
les changements climatiques et adaptation en Afrique sous le
thème « Rôle des technologies
spatiales » ouvert hier à Alger. Alsat 2A et Alsat
2B, dont le coût moyen avoisine les 11 millions de dollars avec
une durée de vie théorique de cinq ans, font partie du
programme spatial national.
Cet ambitieux programme approuvé par
le gouvernement est doté d’une enveloppe financière
de 82 milliards de dinars et s’étalera sur une
durée de 15 ans, soit à l’horizon 2020. Outre le
lancement de satellites, ce programme compte également
d’autres volets, notamment la mise en place
d’infrastructures spatiales ainsi que la formation.
A ce propos,
le directeur général de l’ASA a indiqué
qu’une trentaine d’ingénieurs algériens ont
été envoyés en formation à Toulouse. Cette
ville est considérée comme le centre aéronautique
et spatial de l’Europe. Ces ingénieurs auront la charge de
construire Alsat 2B au Centre de recherches spatiales d’Arzew.
Celui-ci sera donc « un satellite 100%
algérien ! » précise Azzedine Oussedik.
Ce dernier notera également que la promotion des sciences
spatiales se traduira par l’ouverture d’un doctorat en
technologies spatiales au niveau de cinq universités
algériennes.
Les techniques spatiales constituent en effet un
outil important dans l’aide à la prise de décision
et un appui à la fois nécessaire et fiable dans les
études des différents risques naturels (séismes,
inondations, feux de forêt...).
Mais aussi industriel et
climatique (désertification, lutte antiacridienne...).
L’ASA a, dans ce cadre, développé plusieurs
programmes avec, entre autres, les secteurs de l’énergie,
des ressources en eau, de l’intérieur et de
l’urbanisme.
Source : Actudz
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