Ils sont dans
les infrastructures, l’immobilier et le tourisme, les capitaux arabes
affluent sur le Royaume. Les investissements arabes représentent plus
de 30% des IDE.
Les investissements directs étrangers (IDE) au Maroc devraient s'élever à quelque 3 milliards de dollars pour la seule année 2007, contre 500 millions de dollars par an au milieu des années 90. Le constat a été relevé par le quotidien Le Monde dans son édition datée du mercredi 5 septembre.
Selon la même source, ce sont les pays du Golfe qui «investissent massivement» dans notre pays, ces derniers temps. Il n’en reste pas moins que les deux tiers d’investissement étranger qui affluent sur le Maroc parviennent toujours des pays de l’Union européenne, la France et l’Espagne en particulier. Mais, cette situation ne devrait pas durer, relève le quotidien qui estime que les deux régions, le Golfe et l’UE, seront à égalité à partir de l’année prochaine. C’est que la cadence des investissements actuels de ces pays et surtout la hausse des cours du pétrole et la liquidité qu’elle génère, augurent que les flux des investissements des pays du Golfe vont se maintenir.
Les grands projets lancés par notre pays y sont également pour beaucoup.
Le port de Tanger Med en premier qui a attiré l’un des grands opérateurs de toute la région du Moyen et Proche-Orient, voire à l’échelle mondiale, dans le domaine de la gestion portuaire.
La Jbel Ali Free zone Authority, JAFZA, a, en effet, fait confiance à notre pays et prendra en charge la gestion des futures zones franches qui seront créées autour du mega-projet du Tanger-Med. Outre les infrastructures, l’immobilier et le tourisme attirent en grand nombre les investisseurs des pays du Golfe.
Des opérateurs économiques et non des moindres, des Émirats, du Qatar et du Bahreïn ont fait confiance à notre pays.
«Les investissements arabes sont à la hausse de façon continue. En 2008, je prévois que l'Europe et les pays du Golfe seront à égalité», déclare Hassan Bernoussi, directeur des investissements au ministère des Affaires économiques et générales, repris par le quotidien français
Et ce sont des entreprises émiraties qui, pour l'heure, investissent dans les plus gros projets. Et cela, généralement en partenariat avec la Caisse de dépôt et de gestion (CDG). Le géant immobilier Emaar vient, à titre d’exemple, de donner le coup d'envoi de Tinja, une importante station touristique non loin de Tanger. Cette petite ville, avec 2 500 habitations de grand standing, des clubs de sport, des hôtels, un centre commercial.
Le tout, pour un investissement de plus de 1 milliard de dollars. Le même groupe Emaar prend en charge le réaménagement de la corniche de Rabat. Ce qui représente un investissement de 12 milliards de dollars sur 7 années.
Le groupe construira également une station de ski à Oukaïmeden, dans le Haut-Atlas, ainsi que d’autres grands projets touristiques dans la région.
Le Qatari Diar s'apprête, pour sa part rappelons-le, à construire dans la ville du détroit un complexe résidentiel et touristique, s'étalant en front de mer, sur 2,5 Km. Le groupe qatari projette, ainsi, l’aménagement d’un golf de 18 trous, d’un centre équestre et entre autres, d’un centre de conférences, le plus grand d'Afrique.
Parmi ses autres projets, figurent l'aménagement du port d'Asilah ainsi que d’autres projets de l'immobilier de standing dans les villes de Marrakech et d’Agadir.
Les investisseurs du Golfe ne s’arrêtent pas à ce stade, ils ont scellé des alliances avec des entreprises marocaines du secteur privé, essentiellement dans le secteur de l’immobilier.
Les investissements directs étrangers (IDE) au Maroc devraient s'élever à quelque 3 milliards de dollars pour la seule année 2007, contre 500 millions de dollars par an au milieu des années 90. Le constat a été relevé par le quotidien Le Monde dans son édition datée du mercredi 5 septembre.
Selon la même source, ce sont les pays du Golfe qui «investissent massivement» dans notre pays, ces derniers temps. Il n’en reste pas moins que les deux tiers d’investissement étranger qui affluent sur le Maroc parviennent toujours des pays de l’Union européenne, la France et l’Espagne en particulier. Mais, cette situation ne devrait pas durer, relève le quotidien qui estime que les deux régions, le Golfe et l’UE, seront à égalité à partir de l’année prochaine. C’est que la cadence des investissements actuels de ces pays et surtout la hausse des cours du pétrole et la liquidité qu’elle génère, augurent que les flux des investissements des pays du Golfe vont se maintenir.
Les grands projets lancés par notre pays y sont également pour beaucoup.
Le port de Tanger Med en premier qui a attiré l’un des grands opérateurs de toute la région du Moyen et Proche-Orient, voire à l’échelle mondiale, dans le domaine de la gestion portuaire.
La Jbel Ali Free zone Authority, JAFZA, a, en effet, fait confiance à notre pays et prendra en charge la gestion des futures zones franches qui seront créées autour du mega-projet du Tanger-Med. Outre les infrastructures, l’immobilier et le tourisme attirent en grand nombre les investisseurs des pays du Golfe.
Des opérateurs économiques et non des moindres, des Émirats, du Qatar et du Bahreïn ont fait confiance à notre pays.
«Les investissements arabes sont à la hausse de façon continue. En 2008, je prévois que l'Europe et les pays du Golfe seront à égalité», déclare Hassan Bernoussi, directeur des investissements au ministère des Affaires économiques et générales, repris par le quotidien français
Et ce sont des entreprises émiraties qui, pour l'heure, investissent dans les plus gros projets. Et cela, généralement en partenariat avec la Caisse de dépôt et de gestion (CDG). Le géant immobilier Emaar vient, à titre d’exemple, de donner le coup d'envoi de Tinja, une importante station touristique non loin de Tanger. Cette petite ville, avec 2 500 habitations de grand standing, des clubs de sport, des hôtels, un centre commercial.
Le tout, pour un investissement de plus de 1 milliard de dollars. Le même groupe Emaar prend en charge le réaménagement de la corniche de Rabat. Ce qui représente un investissement de 12 milliards de dollars sur 7 années.
Le groupe construira également une station de ski à Oukaïmeden, dans le Haut-Atlas, ainsi que d’autres grands projets touristiques dans la région.
Le Qatari Diar s'apprête, pour sa part rappelons-le, à construire dans la ville du détroit un complexe résidentiel et touristique, s'étalant en front de mer, sur 2,5 Km. Le groupe qatari projette, ainsi, l’aménagement d’un golf de 18 trous, d’un centre équestre et entre autres, d’un centre de conférences, le plus grand d'Afrique.
Parmi ses autres projets, figurent l'aménagement du port d'Asilah ainsi que d’autres projets de l'immobilier de standing dans les villes de Marrakech et d’Agadir.
Les investisseurs du Golfe ne s’arrêtent pas à ce stade, ils ont scellé des alliances avec des entreprises marocaines du secteur privé, essentiellement dans le secteur de l’immobilier.
Source : Aujourd'hui le Maroc
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