De
plus, les objectifs de production de l'OPEP augmenteront de 1,4 million
de barils/jour (mbj) à cette date et passeront de 25,8 à 27,2 mbj,
selon les déclarations faites par M. Chakib Khelil et le ministre
indonésien de l'Energie, Purnomo Yusgiantoro.
M. Khelil succédera au poste de président de l'OPEP au ministre émirati
de l'Energie, Mohammad Ben Zaën Al-Hameli, à partir de janvier
prochain.
L'élection
du ministre algérien de l'Energie et des Mines à la tête de cette
institution dont l'influence est avérée sur le marché mondial du
pétrole intervient dans une période où ce même marché flambe à coups de
prix qui culminent toujours à une altitude proche des records
historiques, faisant que les pays producteurs, notamment ceux membres
de l'OPEP, sont quasi inévitablement désignés comme principaux
responsables de pareille situation.
En effet, les analystes et autres experts du marché pétrolier, acquis,
bien sûr, aux thèses et intérêts des pays consommateurs, ne ratent
pratiquement plus aucune occasion pour interpeller l'organisation sur
une nécessaire hausse de ses quotas en vue de faire face aux prix qui
montent, prétextant sans relâche que pareille configuration de marché
est avant tout la conséquence d'une offre insuffisante.
Une perception que ne partage
pas l'OPEP, dont les responsables ou les pays membres ne manquent pas
non plus à chaque fois qu'il est nécessaire de rappeler que les
fluctuations du marché et les hausses répétées obéissent plutôt à des
considérations géopolitiques aisément identifiables, à l'image de la
guerre en Irak, des grèves dans le secteur pétrolier, des conditions
atmosphériques ou encore d'autres facteurs endogènes et exogènes qui ne
sont pas sans maintenir le marché pétrolier dans une position
d'instabilité et d'incertitude ouverte automatiquement aux spéculations.
Source : allAfrica
Commentaires