Au titre du programme de développement des Hauts Plateaux -
Les efforts pour l'amélioration de la prise en charge sanitaire des
populations des différentes wilayas du pays se poursuivent à un rythme soutenu.
Les pouvoirs publics ne lésinent plus sur les moyens -les budgets
alloués au secteur sont de plus en plus importants- pour apporter les changements nécessaires, comme en témoignent les déclarations de satisfaction et de reconnaissance de nombreux patients, mais il n'en demeure pas moins qu'il y a encore des manques qui vont à l'encontre des objectifs tracés.
Des manques à tous les niveaux, même en ce qui concerne les
consommables (seringues, alcool, sparadrap...) deviennent chose
normale dans nos structures de santé.
Mais tous les constats négatifs sont faits et, même s'il reste encore
du chemin à parcourir, la volonté d'y remédier est là. Pour preuve,
les avancées enregistrées çà et là. On peut citer comme exemple
d'actualité le cas de la wilaya de Sétif qui cible en priorité les
zones défavorisées.
Ainsi, cette wilaya a bénéficié d'un «programme spécial» visant à assurer une meilleure couverture sanitaire et à améliorer la qualité des soins, ont indiqué hier les services de la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière.
Cela au titre du programme de développement des Hauts Plateaux.
Ce programme vise «la réhabilitation, la requalification et la
dotation en équipements médicaux de nombreuses infrastructures de proximité [centres de santé et salles de soins], avec une enveloppe financière de l'ordre de 80 millions de dinars», indiquent les mêmes services dans une déclaration à l'APS.
Alors que dans la commune de Taya, au sud de la wilaya, 40 millions de dinars sont consacrés à la réalisation d'un centre de santé doté d'un pavillon des urgences, d'un laboratoire d'analyses et d'un service de radiologie, les services de santé de la wilaya de Sétif rappellent que les habitants de cette commune, une localité située au cÅ"ur d'une zone agricole et relevant de la daïra de Hammam Sokhna (45 km au sud de Sétif), étaient jusqu'à présent contraints de se déplacer à Aïn Azel ou au CHU de Sétif pour
se soigner.
Ils rappellent également qu'une enveloppe de 215 millions de dinars a été dégagée, l'an dernier, pour l'équipement et la réhabilitation des différentes infrastructures dont le CHU Saadna Abdenour.
Par ailleurs, deux grandes infrastructures de santé, à savoir un
hôpital de pédiatrie et un centre anti-cancer, sont en cours de
réalisation dans la zone d'El Bez, à proximité du second pôle
universitaire (ouest de Sétif). Les deux projets devront être achevés
avant la fin 2008.
Leur fonction est double, indiquent les représentants de la santé :
médicale et pédagogique en raison de l'implantation, sur le même site, de la future faculté de médecine devant être opérationnelle dès la rentrée universitaire prochaine.
Tout un ensemble qui fera du site El Bez «un véritable pôle médical
pluridisciplinaire» qui ne manquera pas, sans doute, d'attirer des
praticiens et autres spécialistes privés de tout le pays et pourquoi
pas d'ailleurs.
Source : All Africa
populations des différentes wilayas du pays se poursuivent à un rythme soutenu.
Les pouvoirs publics ne lésinent plus sur les moyens -les budgets
alloués au secteur sont de plus en plus importants- pour apporter les changements nécessaires, comme en témoignent les déclarations de satisfaction et de reconnaissance de nombreux patients, mais il n'en demeure pas moins qu'il y a encore des manques qui vont à l'encontre des objectifs tracés.
Des manques à tous les niveaux, même en ce qui concerne les
consommables (seringues, alcool, sparadrap...) deviennent chose
normale dans nos structures de santé.
Mais tous les constats négatifs sont faits et, même s'il reste encore
du chemin à parcourir, la volonté d'y remédier est là. Pour preuve,
les avancées enregistrées çà et là. On peut citer comme exemple
d'actualité le cas de la wilaya de Sétif qui cible en priorité les
zones défavorisées.
Ainsi, cette wilaya a bénéficié d'un «programme spécial» visant à assurer une meilleure couverture sanitaire et à améliorer la qualité des soins, ont indiqué hier les services de la direction de la santé, de la population et de la réforme hospitalière.
Cela au titre du programme de développement des Hauts Plateaux.
Ce programme vise «la réhabilitation, la requalification et la
dotation en équipements médicaux de nombreuses infrastructures de proximité [centres de santé et salles de soins], avec une enveloppe financière de l'ordre de 80 millions de dinars», indiquent les mêmes services dans une déclaration à l'APS.
Alors que dans la commune de Taya, au sud de la wilaya, 40 millions de dinars sont consacrés à la réalisation d'un centre de santé doté d'un pavillon des urgences, d'un laboratoire d'analyses et d'un service de radiologie, les services de santé de la wilaya de Sétif rappellent que les habitants de cette commune, une localité située au cÅ"ur d'une zone agricole et relevant de la daïra de Hammam Sokhna (45 km au sud de Sétif), étaient jusqu'à présent contraints de se déplacer à Aïn Azel ou au CHU de Sétif pour
se soigner.
Ils rappellent également qu'une enveloppe de 215 millions de dinars a été dégagée, l'an dernier, pour l'équipement et la réhabilitation des différentes infrastructures dont le CHU Saadna Abdenour.
Par ailleurs, deux grandes infrastructures de santé, à savoir un
hôpital de pédiatrie et un centre anti-cancer, sont en cours de
réalisation dans la zone d'El Bez, à proximité du second pôle
universitaire (ouest de Sétif). Les deux projets devront être achevés
avant la fin 2008.
Leur fonction est double, indiquent les représentants de la santé :
médicale et pédagogique en raison de l'implantation, sur le même site, de la future faculté de médecine devant être opérationnelle dès la rentrée universitaire prochaine.
Tout un ensemble qui fera du site El Bez «un véritable pôle médical
pluridisciplinaire» qui ne manquera pas, sans doute, d'attirer des
praticiens et autres spécialistes privés de tout le pays et pourquoi
pas d'ailleurs.
Source : All Africa
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