MARKETING - MEDITERRANEE

La France, un nouveau terrain pour l'industrie éolienne

La France reste à la traîne par rapport à ses voisins européens, mais ses régions côtières constituent un atout majeur dans ce marché prometteur.

Si, en Allemagne, l'énergie éolienne s'est développée depuis de nombreuses années, en France le développement beaucoup plus récent de l'industrie implique un parc plus restreint mais des aérogénérateurs plus puissants.

Avec 340 parcs d'éoliennes, la capacité de l'éolien français est de 2,48 GW. Soit presque 10 fois moins que celle de l'Allemagne.

Le pays est encore un petit poucet de l'éolien, mais, depuis 2005, la croissance est exponentielle. En 2010, 3500 éoliennes devraient couvrir le territoire.

Actuellement, seules 2000 éoliennes produisent de l'électricité. Si la France a un tel retard par rapport à l'Espagne, l'Allemagne ou le Danemark, c'est parce que jusque là la politique énergétique de la France restait essentiellement tournée vers le nucléaire, l'hydroélectricité et les sources fossiles et polluantes comme le pétrole.

Avec le protocole de Kyoto et l'obligation européenne de produire 22% d'énergies renouvelables, la France a décidé de développer ses installations éoliennes.

Avec son littoral exceptionnel, l'hexagone dispose d'atouts. Les régions côtières comme le Languedoc, la Bretagne disposent déjà d'un beau parc. La Picardie et le Pas-de-Calais offrent des possibilités importantes.

Pour l'heure, le plus grand parc éolien français est en construction depuis 2008 dans le Pas-de-Calais.

Ce projet d'envergure de 34 éoliennes a été confié à l'Allemand Ostwind. Si la coopération avec la communauté de communes se déroule dans de bonnes conditions, en revanche les opposants au projet ne manquent pas.

Deux ans sont passés entre l'obtention des permis en 2003 et l'accord du tribunal de Douai en 2005. Il aura au total fallu 8 ans pour que le parc voit le jour.

Depuis 2004, la France accroit ses efforts dans le domaine de la production d'énergie éolienne : de 393 MW en 2004, la production est de 2 GW actuellement. Cette expansion rapide permet à l'éolien de couvrir 0,4% des besoins en électricité en 2006.

En 2010, l'éolien doit produire 10% de l'énergie. Afin de rentabiliser les investissements et accélérer l'éolien, les tarifs de revente doivent être attractifs.

En 2001, l'Etat a mis en place un prix de rachat par EDF. Il est de 8,2 c/KWh pendant 10 ans puis entre 2,8 et 8,2c pendant 5 ans pour l'éolien terrestre et de 13c/KWh pour le offshore. Contrairement à l'Allemagne, le marché français de l'éolien fut longtemps morcelé.

Les petites entreprises étaient très nombreuses sur un marché encore peu important et demandant de lourds investissements. Depuis les petits acteurs ont fait l'objet de prises de participation et/ou de contrôle.

La Compagnie du Vent a ainsi été rachetée par Suez, tandis que General Electric a pris une participation d'importance au sein de Theolia.

Source : Le Figaro

Gurit a rendu son éolien rentable en améliorant ses processus

Le saint-gallois utilise mieux ses capacités de production de pales préimprégnées et prévoit une marge EBIT supérieure à 4% sur l’année.

Gurit pourrait atteindre son objectif 2010 d’une marge EBIT entre 8 et 10% de son chiffre d’affaires, répété hier lors de la présentation de ses résultats au premier semestre 2008 supérieurs aux attentes, s’il arrive à poursuivre l’amélioration de ses processus de production.

L’an passé, le groupe saint-gallois aussi spécialisé dans les matériaux composites pour les trains, les avions et les bateaux, s’était focalisé sur la production de produits préimprégnés en carbone pour les éoliennes, un choix qui s’est avéré l’an passé pour le moins calamiteux en faisant baisser son résultat opérationnel 2007 avant intérêts et impôts (EBIT), et hors produits extraordinaires, à moins 11 millions de francs.

Source : L'Agefi

GROUPE NATIONAL SPECIALISTE DES ENERGIES RENOUVELABLES

Le Groupe DEICC est spécialisé dans le domaine des énergies renouvelables et durables (solaire photovoltaïque, solaire thermique, pompes à chaleur, habitat HQE, éoliennes). Il est expert dans la conception, la réalisation, l'installation et la maintenance d'équipement.

Le Groupe DEICC a décidé de se positionner sur un principe de master franchise en proposant un appui global en termes de recrutement, de formation, d'approvisionnement en matériel et de logistique.

Le groupe DEICC dispose d'un bureau d'étude intégré et de sa propre centrale d'achat Winsolar, pour accompagner les clients de l'ensemble du groupe et du réseau de franchise dans l'approvisionnement de matériel et dans l'étude des projets. Le groupe dispose également d'un centre d'appel, Hotline marketing chargé notamment de la prise de rendez-vous client.

La technologie solaire est en plein essor. Face à l'épuisement progressif des ressources énergétiques classiques et afin de pouvoir faire face aux contraintes environnementales et écologiques grandissantes, l'homme recherche d'autres sources énergétiques.

Aujourd'hui, la part des énergies renouvelables représente 14% de la production d'électricité en France. Suite à la ratification du Protocole de Kyoto, l'objectif attribué à la France est d'atteindre 21% d'énergies renouvelables en 2010 afin de réduire les gaz à effet de serre.

Depuis le départ, le Groupe DEICC est une force de proposition vers les institutionnels, les élus et une source d'informations vers le public.

Source : Franchise Service

Eolien : Faire face à la pénurie de turbines

Le marché de l’éolien connaît une croissance spectaculaire depuis trois ans. Revers de la médaille : les fabricants de turbines ont du mal à suivre le rythme de la demande mondiale.

En conséquence, les délais de livraison sont passés de quelques mois à deux ans, et le prix des éoliennes augmente. Tout comme le montant des acomptes versés par les exploitants de parcs pour sécuriser leurs approvisionnements.

Après trois années de croissance record, dont une hausse de 30 % de la capacité installée dans le monde en 2007⁽¹⁾, l’éolien est désormais victime de son succès. « La fabrication ne suit pas la demande. Presque tous les pays ont mis en place des mesures pour soutenir l’éolien, et il y a un vrai risque de pénurie de turbines », estime Jean-Marie Santander, PDG de Théolia, exploitant français de parcs éoliens.

Comme le rappelle Charles Dugué, président de France Energie Eolienne F.E.E. et ex-directeur général du fabricant Vestas France, « la situation s’est aggravée très vite en 2005-2006 : en un temps très bref, les délais de livraison des éoliennes sont passés de quelques mois à deux ans en moyenne. »

Aussi, les exploitants de parcs cherchent-ils à sécuriser au maximum leurs approvisionnements en signant des accords avec les fabricants, et « en versant des acomptes importants, car les fournisseurs sont devenus exigeants », constate Jean-Marie Santander.

Les acomptes représentent en effet désormais « 20 à 25 % du montant total du contrat, alors que c’était à peine 10, voire 5 %, il y a quelques années », ajoute Charles Dugué.

La bonne nouvelle, c’est que les délais de livraison ne s’allongent plus. « Les industriels ont réagi en augmentant leurs capacités de production dans les pays de forte consommation comme les Etats-Unis ou la Chine. Ils font aussi de gros efforts pour réorganiser la chaîne de production avec les sous-traitants, qui ont plus de difficultés à suivre le rythme. Aujourd’hui, malgré la croissance soutenue du secteur, les délais de livraison n’excèdent pas les deux ans et ne devraient plus augmenter », précise Charles Dugué.

Il n’en reste pas moins que la sécurisation de l’approvisionnement en turbines pèse de plus en plus lourd sur la trésorerie des exploitants. Ces derniers « ont besoin de plus en plus tôt de capitaux importants pour mener leurs projets à terme. Il faut avoir les reins solides pour réussir dans ce secteur aujourd’hui. D’autant plus que le prix des machines a augmenté de 30 à 50 % depuis 2006  », souligne le président de FEE.

Une flambée liée à l’augmentation du prix des matières premières (acier, cuivre…) et des transports. Mais pas seulement. Comme en convient Charles Dugué, « pendant longtemps, les constructeurs d’éoliennes ont perdu de l’argent. Ils profitent de la raréfaction de leurs produits pour refaire leurs marges. »

Pas au point cependant de remettre en cause la rentabilité des éoliennes. « Même si, en France, les tarifs de rachat sont de moins en moins incitatifs par rapport à la hausse du prix des machines, l’énergie éolienne reste très compétitive par rapport aux autres  », rappelle Charles Dugué.

Source : Journal du Développement Durable

Les travaux de la Centrale électrique à Ghannouch démarrent dans quelques jours

Les travaux de construction de la centrale électrique à Ghannouch (Gabès), d'une capacité de production de 400 mégawatt, vont démarrer au courant du mois de septembre, moyennant un investissement de l'ordre de 730 millions de dinars.

Par ailleurs, la ville de Gabès est, désormais, alimentée en gaz naturel après l'achèvement de l'installation du réseau et deux stations de décompression de gaz moyennant des investissements évalués à 2 Millions de dinars.

La période 2008-2011 enregistrera le raccordement au réseau de gaz naturel, des villes de Gabès, El Hamma, Ghannouch, Ouedhref, Metouia, Chenini Nahal, Mareth et Zarrat, moyennant des financements de 5 Millions de dinars.

Une seconde unité de GPL (gaz de pétrole liquéfié) a été, récemment, installée, permettant d'augmenter, de 30pc, la production de GPL dans la région, pour un montant de 40 Millions de dinars.

Les investissements programmés au cours du XIème Plan de développement (2007-2011) dans le secteur de l'électricité et du gaz, dans la région de Gabès, sont estimés à 824 Millions de dinars.

Source : TunisieAffaire

La CNR acquiert 40 MW de parcs et entre 284 et 500 MW de projets dans l'Ouest

Le développement de l'éolien permet à la CNR de remplir ses objectifs en matière de dévleoppement global des énergies renouvelables.

Le deuxième plan stratégique de l'entreprise prévoit une augmentation de 1500 MW de la capacité de production de renouvelables en sept ans. 

La CNR dispose déjà d'un parc de 33,5 MW, après la mise en service de deux parcs à Fos sur Mer( Bouches du Rhône) et à Beaucaire ( Gard) en 2006 et 2007. En 2007, La CNR avait acquis un parc à Maisnières ( Somme).

La CNR construit un parc éolien à Bollène ( 3 machines, 6,9MW en tout) et un parc au Pouzin ( Ardèche, 4,6 MW de puissance totale).

La Compagnie Nationale du Rhône a acquis au mois d'août le « portefeuille FOX », constitué par un investisseur dans l'Ouest la France qui lui permettra de disposer à la fin de 2008 d'un parc de 100 MW en fonctionnement et d'un portefeuille d'une puissance de 500 MW.

La Compagnie Nationale du Rhône a acquis au mois d'août le « portefeuille FOX », constitué par un investisseur européen dans l'Ouest la France qui lui permettra de disposer à la fin de 2008 d'un parc de 100 MW en fonctionnement et d'un portefeuille

Le portefeuille Fox a été constitué par un investisseur dont Michel Margnes, président de la CNR n'a pas donné l'identité. Cet investisseur avis a constitué un actif de 40 MW de parcs en exploitation.

Nos recherches ont permis d'établir que le maître ouvrage d'un certain nombre de parcs actuellement en exploitation est le groupe allemand spécialisé dans les énergies renouvelables Energie Team, basé à Lichtenau (Westphalie) présent par ailleurs en France, qui pourrait bien être le vendeur du portefeuille global.

L'actif est aussi constitué de 26 parcs ayant obtenu les permis de construire, avec des chantiers en cours pour 14 mégawatt.

Le portefeuille est constitué enfin de 284 mégawatts de parcs de permis de construire qui devraient aboutir à des constructions étalées en 2009 et 2011.

A cela s'ajoute un portefeuille d'une puissance de 500 mégawatt portant sur du foncier sécurisé. «  Nous avons des garanties grâce à des systèmes qui permettent de glisser d'un projet à l'autre en cas de difficultés administrarives " assure Mathieu Bonnet, directeur général de la Compagnie.

L'opération a porté sur trois groupes d'actifs. L'acquistion a été ferme sur les parcs en exploitation et sur les projets dont les permis sont en cours d'instruction.

La CNR a pris des options d'achat de permis pour les projets dont les permis ne sont pas encore déposés. L'acquisition permet à la Compagnie Nationale du Rhône de posséder 100% d'une capacité de production supplémentaire de 54 mégawatt qui porte sa capacité totale de production éolienne à 100 MW à la fin de 2008, à 430 MW au moins en 2012.

Les parcs en exploitation sont situés dans l'Ouest de la France. Deux parcs fonctionnent en Loire Atlantique depuis décembre 2006 (6,9 mégawatt) et février 2007 (11,5 MW), dans le Maine et Loire ( 9,2 MW) et en Vendée ( 12 MW).

La disponibilité des parcs acquis est excellente, souligne la CNR puisqu'elle atteint 98,8%. Des assurances ont été prises aussi pour l'approvisionnement des parcs projetés en machines, une des difficultés actuelles de l'éolien étant l'approvisionnement en machines.

Pour Michel Margnes, l'investissement dans les parcs de l'Ouest permet de répartir le risque climatique au niveau de l'éolien.

Les régimes de vent précise Mathieu Bonnet, ne sont pas les mêmes sur les deux zones géographiques de la vallée du Rhône et de la Bretagne.

La Compagnie diversifie aussi, insiste son président, ses actifs de production d'énergie renouvelables.

L'hydraulique reste le coeur de métier de la filiale de GDF-Suez, mais l'éolien et le photovoltaïque complètent une offre  globale susceptible d'être commercialisée aux prix du marché, même après la fin des tarifs d'achat subventionnés.

 
Source : Enviscope

Les parcs de Theolia ne sont plus à vendre

12e producteur mondial d’électricité éolienne, la société française Theolia change de stratégie.

 Plutôt que de vendre à des tiers la moitié des parcs éoliens qu’elle installe, elle conservera désormais pour son propre compte le maximum de centrales, afin de profiter pendant 15 à 20 ans des prix de rachat attractifs de l’électricité éolienne.

Théolia, 12e producteur mondial d’électricité éolienne, a annoncé hier un tournant dans sa stratégie de développement. « Jusqu’à présent, nous vendions à des tiers la moitié des centrales éoliennes que nous construisons, et nous en gardions l’autre moitié. Le groupe a maintenant décidé de conserver pour compte propre un maximum de fermes  », dévoile Jean-Marie Santander, PDG de la société éolienne française.

Présente sur l’ensemble de la chaîne de valeur qui va de la prospection à l’exploitation des projets éoliens, Theolia entend profiter d’un cadre réglementaire favorable et de prix de rachat de l’électricité éolienne attractifs pour « générer des revenus récurrents et prévisibles sur une période de 15 à 20 ans », explique Philippe Perret, directeur financier de Theolia.

La forte croissance des ventes d’électricité des centrales détenues par le groupe (+ 409 % entre juin 2007 et juin 2008), et la hausse des tarifs de rachat en Allemagne, principal marché de Theolia, confortent ce revirement stratégique.

Le 10e producteur mondial cette année ?

Mis en œuvre dès le premier semestre 2008, celui-ci « nous prive d’une partie importante de notre chiffre d’affaires cette année, puisque nous n’avons réalisé aucune vente de centrale à des tiers », complète le directeur financier.

Ce qui explique en partie la perte de 26,2 millions d’euros enregistrée par le groupe au cours du premier semestre d’une année qualifiée de «  transition ».

Conforté par la progression du chiffre d’affaires (il est passé de 51 à 62 millions d’euros entre juin 2007 et juin 2008) et soutenu par les actionnaires de Theolia, Jean-Marie Santander estime que « le ciel est relativement bleu devant nous.  »

Le groupe maintient son objectif de passer de 661 mégawatts (MW) à 2000 MW de puissance installée à l’horizon 2011. « Nous comptons bien devenir le 10e producteur mondial d’électricité éolienne dès cette année  », ambitionne Jean-Marie Santander.

Source : Journal du Développement Durable

Trou d'air confirmé au premier semestre pour Theolia

Le spécialiste de l'éolien a subi une perte de plus de 25 millions d'euros au premier semestre contre six millions de profits un an plus tôt.

Le spécialiste de l'éolien Théolia annonce ce mercredi matin de très mauvais résultats pour le premier semestre avec une perte nette de 25,3 millions d'euros contre un bénéfice de 6,2 millions un an plus tôt. La société explique notamment cette contre-performance par la hausse de son endettement financier.

Sur la période, son chiffre d'affaires a pourtant crû de plus de 20% à 61,9 millions d'euros, les ventes d'électricité d'origine éolienne ayant bondi de 139% à 22,2 millions.

En un an, le groupe a vu la puissance installée de ses centrales éoliennes passer de 250 à 661 mégawatts. Il compte atteindre 2000 MW d'ci fin 2011, majoritairement détenus en fonds propres.

Théolia indique qu'il maintient ses perspectives annuelles, soulignant que 2008 sera un "exercice de transition", avec "la conservation d'un maximum de centrales éoliennes en fonds propres" et un Ebitda (excédent brut d'exploitation) d'un minimum de 20 millions d'euros".

Il l'attendait précédemment dans une fourchette de 55 à 65 millions d'euros soit une très nette révision à la baisse.

Source : La Tribune

Vestas : commande de 100 MW pour la Suède

Le fabricant d'éoliennes danois Vestas a reçu une commande de 100 MW pour plusieurs parcs éoliens en Suède.

Cette commande comprend 50 unités de V90, d'une puissance de 2 MW, pour différents projets suédois programmés pour 2010.

Le contrat a été passé par Vattenfall Vindcraft Sverige AB, l'un des développeurs éoliens les plus importants du pays. Son montant s'élève à plus de 100 millions d'euros.

"Cette commande est une grande étape dans le renforcement de l'engagement de Vattenfall dans l'énergie éolienne. Lorsqu'il sera pleinement opérationnel, le nouveau parc éolien aidera la Suède à faire progresser la part d'énergie renouvelables en Suède de plusieurs points." prévoit Anders Dahl, dirigeant de Vattenfall.

Les parcs éoliens seront situés dans le sud de la Suède.

Source : Enerzine

Sechilienne-sidec : Croissance de 11,6% du résultat net part du groupe au 1er semestre 2008

Dans sa séance du 28 août 2008, le Conseil d′Administration de Séchilienne-Sidec a arrêté les comptes consolidés du premier semestre 2008.

Le résultat opérationnel ressort à 41,1 ME en croissance de 11,6% et le résultat net part du groupe s′établit à 22,6 ME, en progression de 11,6% par rapport au 1er semestre 2007.

Pour le second semestre, l′activité globale du Groupe devrait bénéficier à plein de l′exploitation de ses dernières unités de production mises en exploitation et des nouvelles mises en chantier prévues.

Le Conseil a coopté Monsieur Nordine Hachemi administrateur en remplacement de Monsieur Dominique Fond et l′a nommé Président-Directeur Général de Séchilienne-Sidec.

Monsieur Nordine Hachemi, 47 ans, a travaillé dans des fonctions commerciales et de développement en Asie pendant six ans avant de rejoindre en 1994 Bouygues Construction, où il a dirigé le montage de grands projets d′infrastructures internationaux. Il a ensuite rejoint le groupe Saur en 2001 en tant que Président-Directeur Général de sa filiale d′ingénierie Stéreau, avant de devenir Directeur Général Délégué puis Président du groupe Saur en 2006. Il est diplômé de l′Ecole Nationale Supérieure du Pétrole et des Moteurs (ENSPM) et titulaire d′un MBA-INSEAD.

Monsieur Nordine Hachemi a déclaré : " Le secteur de la production d′énergie connaît une transformation majeure qui ouvre de belles perspectives de création de valeur. Dans ce contexte, je prends en charge avec enthousiasme la destinée de Séchilienne-Sidec.

Avec l′ensemble des collaborateurs nous allons poursuivre la dynamique de développement déjà engagée et tirer pleinement parti des positions fortes et des avantages concurrentiels du Groupe sur les marchés très porteurs des énergies renouvelables. "

Photovoltaïque : accélération confirmée du développement

- L′expertise industrielle de Séchilienne Sidec dans la gestion de projets complexes permet d′assurer le développement rapide de son activité dans le solaire.

- En 18 mois, le groupe a développé un pipeline de 406 MW qui s′est accru de 100 MW sur les 6 derniers mois.

- Le parc en exploitation s′élève à 4,1 MW, suite à la mise en service de 2,2 MW sur le semestre.

- Son pipeline en construction s′élève à 23,1 MW, dont 2,8 MW en attente de raccordement.

- Sur le semestre, le Groupe a poursuivi son déploiement sur ses trois zones cible :

o DOM : poursuite du développement avec notamment l′obtention d′un premier permis de construire pour un site de grande taille en plain-champ en Martinique (12 MW) et la préparation de deux parcs de 12 MW chacun en Guyane.

o France métropolitaine : progression continue des réserves foncières et dépôt des premières demandes de permis de construire.

o Europe du Sud : construction de 6,3 MW en Italie et en Espagne.

Thermique : maintien du niveau des marges

- Les marges ont été maintenues dans un contexte de hausse du prix des matières premières.

- 6 unités sont en projet pour un total de 204 MW :

o La première phase de réalisation de la nouvelle centrale thermique de 38 MW implantée en Guadeloupe a débuté, après la signature au 1er trimestre du contrat avec EDF.

o Deux autres projets totalisant 88 MW ont fait l′objet d′un accord avec EDF et sont en attente de validation par la CRE.

Eolien : une stratégie de développement sélective

- Le parc en exploitation atteint à ce jour 32,5 MW, suite à la mise en service du site de Niedervisse (12 MW) en début d′année.

- Le pipeline est de 218 MW dont 10 MW en cours de construction et 10 MW ayant obtenu un permis de construire purgé de tout recours.

SECHILIENNE-SIDEC est un producteur indépendant d′énergie, détenu à 43,10 % par Financière Helios. Le Groupe construit et exploite des centrales thermiques, éoliennes et photovoltaïques en Europe, dans l′Océan Indien et dans les Caraïbes pour une puissance totale en exploitation de 566 Mégawatts au 30 juin 2008.

Source : ZoneBourse