C’est ce qu’a déclaré M. Abdelmalek Sellal, ministre des Ressources en eau, aux responsables de ce projet hydraulique, tout en insistant sur la nécessité d’entamer sa mise en eau avant fin avril 2009.
Effectuant, hier, une visite d’inspection et de travail dans la wilaya d’Alger, M. Sellal a mis en garde contre tout retard qui pourrait être enregistré dans la réalisation des projets, appelant les responsables à lancer d’abord la mise en eau de ce barrage et achever par la suite les travaux restants afin de les livrer dans les échéances fixées.
La livraison du barrage, dont les travaux ont été entamés en janvier 2005, qui devrait être faite en mars 2008, est reportée pour la fin 2009 pour des problèmes d’ordre technique.
D’’une capacité de stockage de 118 millions de m3, ce barrage, selon les explications de ces responsables, sera alimenté par les eaux épurées de la steppe de Baraki, de l’Oued Mazafran et de Hammam Melouane.
Comme il contribuera en autre à l’irrigation de plus de 17 000 hectares de terres agricoles, principalement les cultures pérennes de la Mitidja, et permettra, expliquent-ils, à la nappe phréatique de se reconstituer pour des besoins en alimentation en eau potable.
Le premier responsable du secteur a également visité le projet de dédoublement du collecteur de Oued M’kecel (Frais Vallon), chargé du captage des eaux pluviales du massif de Bouzaréah et leur rejet en mer.
Ce projet, précisent les responsables, vient en continuation des travaux du premier collecteur d’assainissement de Oued M’kecel effectués après les inondations de 2001.
Il s’agit d’un collecteur côtier traversant plusieurs communes sur une longueur de 20 km et interceptant tous les rejets qui sont en mer pour les évacuer vers la station d’épuration de Baraki.
Des tronçons de ce collecteur sont en cours de réalisation à Bab El Oued, boulevard de l’ALN, les Sablettes et Caroubier.
M. Sellal a fait savoir que l’achèvement dans les délais des projets d’assainissement de la wilaya d’Alger permettra de mettre un terme à tous les rejets d’eaux usées en mer d’ici à 2009.
Source : La Tribune