Il s’agit d’un protocole administratif et financier relatif aux moyens de la coopération entre les deux pays qui avait été signé à Alger le 4 décembre 2007. Le texte a été ratifié par les députés algériens en avril 2008.
Il s’agit d’un protocole administratif et financier relatif aux moyens de la coopération entre les deux pays qui avait été signé à Alger le 4 décembre 2007. Le texte a été ratifié par les députés algériens en avril 2008.
“L’Algérie ne peut se contenter de regarder les opérations Tanger-Med ou Enfidha, et sa puissance industrielle peut lui faire regretter son manque d’initiatives en matière logistique”, souligne le réseau Anima.
Le réseau Anima, qui réunit plus de 70 agences gouvernementales et réseaux internationaux du pourtour méditerranéen, a publié récemment une étude intitulée “Investissements prioritaires pour le développement de la logistique en Méditerranée”.Le projet est né du constat que pour
les pays du Maghreb (Maroc, Algérie, Tunisie) et pour l’Égypte, il
existe un potentiel important de progression de l’efficacité de leurs
systèmes logistiques.
Pour ces pays, largement intégrés à l’économie
mondiale, cette marge de progression se traduit par un handicap par
rapport aux pays qui les concurrencent sur les mêmes segments de
marché, car elle affecte la compétitivité de leurs exportations.
Cela a pour conséquence directe de limiter l’attractivité de ces pays pour les investisseurs industriels internationaux, qui craignent de voir leurs marges réduites par les surcoûts qu’impliquent les inefficiences des services logistiques. Cette étude a pour objectif d’identifier des opportunités d’investissements à même d’avoir un impact direct positif sur l’amélioration de la logistique en Méditerranée.
Anima estime que “l’Algérie est un grand pays, peuplé et riche en hydrocarbures, ce qui peut être très attractif pour un investisseur”. Cependant, relève Anima, “s’implanter dans ce pays n’est pas chose aisée, et l’environnement des affaires est considéré comme étant un des plus difficiles de la région”.
L’Algérie, rappelle-t-on, s’est lancée dans une politique de grands travaux, avec notamment le projet de l’autoroute Est-Ouest, doté d’un budget de 7,8 milliards d’euros, ou le plan national d’investissements ferroviaires, estimés à plus de 11 milliards d’euros, et montre des signes d’ouverture vers l’économie de marché, comme le traduit la privatisation d’une partie de ses infrastructures portuaires.
L’étude indique que le secteur des services logistiques, qui est très peu développé et dominé par des acteurs locaux, pourrait représenter un marché de plus de 300 millions d’euros. Les dysfonctionnements actuels laissent penser qu’il existe également un marché pour le conseil spécialisé et la formation. “Les opportunités existent donc, dans le BTP, les équipements, les services logistiques, le conseil, etc. mais les conditions du pays incitent à une certaine prudence”, affirme Anima.
Selon le document, les ports les mieux desservis d’Algérie sont Alger et Oran, avec respectivement 7 et 8 services hebdomadaires réguliers, suivis par Béjaïa et Skikda (4 services hebdomadaires). Comme dans le cas du Maroc, l’offre de services est dominée par Maersk (32% des capacités), suivi de près par le Suisse MSC (30%) et par le Français CMA-CGM (20%).Les services
de Maersk relient les grands ports algériens avec les hubs de la
compagnie localisés à Algesiras et Gioia Tauro. MSC opère
principalement les routes triangulaires Valence-Barcelone-ports
algériens. La CMA-CGM dessert les ports algériens depuis sa base
principale de Marseille, alimentée depuis Barcelone et Gênes. Dans le
domaine de la logistique, les situations sont assez différentes en
fonction des pays.
Le Maroc et la Tunisie, considérés comme
d’importants exportateurs de produits manufacturés, ont déjà commencé à
accomplir des progrès significatifs. Le Maroc est certainement le pays
le plus avancé dans ce domaine, ce qui se traduit par l’implantation
d’opérateurs globaux et le développement au cours des dernières années
d’infrastructures spécialisées dans les grands pôles économiques du
pays, dans les régions de Casablanca ou de Tanger.
“L’Algérie présente
la situation la moins favorable, estime Anima. Bien que, par la taille
de sa population comme par son PIB, le pays présente un marché
potentiellement très intéressant pour les investisseurs.” Cependant, de
nombreuses contraintes font que celui-ci attire peu les opérateurs
logistiques internationaux. Ses infrastructures spécialisées sont peu
développées.
En matière d’inventaire des principaux investissements
réalisés dans le transport maritime en Algérie, le document souligne
qu’à Oran, Alger, Djendjen, les différents projets de modernisation ont
pour objectif d’augmenter les capacités d’accueil de conteneurs.
“Oran va acquérir de nouveaux équipements et agrandir ses quais, DP World prévoit de moderniser le terminal de conteneur d’Alger et de rénover intégralement Djendjen ; Portrek veut agrandir le port de Béjaïa et améliorer les zones d’entreposage des conteneurs ; le port de Skikda a prévu un investissement de 19 millions d’euros pour de nouveaux équipements et l’amélioration de ses accès terrestres”, rapporte Anima.
Le constat d’Anima rejoint ainsi celui fait par la Banque mondiale sur la logistique des échanges, qui a classé l’Algérie à la 130e place sur 155 économies en matière de performance logistique. “L’Algérie ne peut se contenter de regarder les opérations Tanger-Med ou Enfidha, et sa puissance industrielle peut lui faire regretter son manque d’initiatives en matière logistique”, conclut Anima.
L'Algérie envisage de réglementer les prix des biens de grande consommation pour aider à lutter contre l'inflation, a indiqué le ministre du Commerce El Hachemi Djaâboub à l'agence APS mercredi 10 février.
Grâce à des amendements à la loi sur la concurrence, un contrôle des prix sera imposé sur dix à quinze produits de base, comme le sucre et l'huile.
Les articles faisant déjà l'objet d'un tel contrôle sont le lait, la farine, l'eau, l'essence et le Diesel.
Un grand marché maghrébin permettrait de "réduire les coûts et d'uniformiser la production [des médicaments]", a déclaré un responsable du ministère de la Santé lors d'une récente conférence à Tunis.
[Fethi Belaid/AFP/Getty Images]
Les pharmaciens du Maghreb se sont rassemblés à Tunis la semaine dernière pour parler de la mise en commun des biotechnologies.
Le Maghreb a besoin d'une coordination régionale pour les achats de médicaments et d'un plus fort développement de l'industrie pharmaceutique, selon les spécialistes qui se sont réunis à Tunis pour une conférence de trois jours qui a refermé ses portes dimanche 7 février.
La Tunisie avait organisé cette rencontre pour examiner "les opportunités de partenariats dans les… industries du médicaments, des sérums et des vaccins, notamment dans des domaines prometteurs tels que les médicaments provenant des biotechnologies", a déclaré le ministre de la Santé publique Mondher Znaidi.
Les participants à la première Convention du Collège intramaghrébin des pharmaciens ont fait part de leurs préoccupations sur le fait que les pays du Maghreb se livrent une concurrence acharnée dans l'industrie pharmaceutique, et ont demandé la mise en place d'un marché commun pour les achats de médicaments.
Un tel marché permettrait de "réduire le coût et d'unifier la production [de médicaments]", a déclaré Kamal Idir, directeur du département de pharmacologie au ministère de la Santé publique, aux participants lors de la première journée de cette conférence.
Il a également appelé à l'unité et à la coordination entre les ministres arabes de la Santé et les pharmaciens du Maghreb.
Dans cette veine d'une plus forte coordination au Maghreb, Mondher Znaidi a annoncé le premier appel d'offres commun jamais lancé par le Maghreb pour des produits pharmaceutiques en 2010, qui sera organisé par le Comité technique du Maghreb pour les achats unifiés de médicaments à Tunis le mois prochain.
Les pays du Maghreb devraient également fonder des partenariats visant la production et la fabrication de vaccins et de sérums, ont déclaré les membres du Collège intramaghrébin des pharmaciens. L'industrie pharmaceutique pourrait également bénéficier d'un espace de libre échange au Maghreb pour les médicaments, et une association indépendante des fabricants de médicaments devrait être mise en place, ont déclaré les participants.
Dans l'état actuel des choses, la plupart des matières premières nécessaires à la fabrication des médicaments vient d'Europe, ce qui empêche une coopération maghrébine dans la fabrication et la distribution des vaccins dans la région, a expliqué Lomrani Cherif, un pharmacien marocain. Il a qualifié les niveaux actuels de partage de médicaments au niveau régional de "faibles".
Les pharmaciens ont également affirmé qu'ils devraient pouvoir jouer un plus grand rôle dans la définition de politiques nationales de la santé, faisant valoir que leurs connaissances dans ce secteur permettraient de réduire les coûts et conduiraient à des politiques de gestion des médicaments plus efficaces.
Une plus grande collaboration dans l'industrie pharmaceutique permettra non seulement d'améliorer la distribution des médicaments dans la région, mais aussi de "créer un espace économique fort" au Maghreb, a expliqué Abdelkrim Hamrouni, président du Conseil national de l'ordre des pharmaciens de Tunisie.
"Le but de notre réunion est de créer un marché pharmacologique du Maghreb unifié", a-t-il expliqué. "Nous voulons unifier l'industrie pharmaceutique et les procédures d'enregistrement entre les pays au niveau de la fabrication des médicaments." Hamrouni s'est également engagé à envoyer les conclusions de cette réunion à tous les ministres arabes de la Santé et au Conseil supérieur des pharmaciens arabes.
Renault
devrait annoncer prochainement l’implantation d’une usine automobile à
Rouiba, dans la banlieue-est d’Alger, affirme le quotidien français Le
Monde dans son édition datée de mercredi 10 février.
La future usine du constructeur automobile français va assembler trois modèles de véhicules : la Logan, la Sandro et la Symbol. Selon Le Monde, le montant de l’investissement « dépassera plusieurs dizaines de millions d’euros ».
La
Société nationale des véhicules industriels (SNVI) sera le partenaire
de Renault dans le projet. Comme l’exige la loi algérienne sur les
investissements étrangers, la SNVI va détenir 51% du projet et Renault
49%.
Le management sera toutefois assuré par le groupe français. Avant son lancement, le projet devra avoir le feu vert du Conseil national de l’investissement (CNI).
Le
groupe français, à travers ce projet, cherche à consolider sa position
de leader sur le marché algérien.
Mais pas seulement : en choisissant d’implanter sa première usine africaine à Tanger au Maroc, le groupe français s’était attiré les critiques des milieux économiques et politiques en Algérie. Ce choix a été régulièrement dénoncé par les Algériens lors des réunions bilatérales avec les Français.
En
juillet dernier, le gouvernement avait introduit un article dans la loi
de finances complémentaire (LFC) 2009 exigeant des entreprises
d’importation de céder au moins 30% de leur capital à un partenaire
algérien.
Une mesure qui visait clairement les constructeurs
automobiles qui produisent à l’étranger et vendent en Algérie avant de
rapatrier leurs bénéfices en devises vers leur maison mère.
L’effet
rétroactif de la mesure a été retiré à la dernière minute à la demande
du président Bouteflika.
La schizophrénie est définie comme une psychose qui se manifeste par la désintégration de la personnalité, et par la perte du contact avec la réalité. C’est la maladie mentale chronique la plus fréquente.
De l’avis d’experts participant à une rencontre algéro-française sur « les troubles psychotiques: entre modèles et pratiques », les facteurs intervenant dans cette pathologie sont multiples: biologiques, psychologiques et sociologiques qui se mêlent pour faire basculer l’individu dans la maladie.
Une importante délégation d’hommes d’affaires allemands est à Alger depuis ce matin. Elle est menée par Christina Wittek, directrice de département énergies renouvelables au ministère fédéral allemand de l’Economie et de Technologie pour animer une conférence sur l’énergie solaire.
Selon elle, l’Allemagne est intéressée par les centrales thermiques que l’Algérie envisage de construire dans les prochaines années.
“Nous voulons que les hommes d’affaires allemands engagent des discussions individuelles avec de potentiels partenaires algériens. A eux de négocier. nous sommes là pour assurer le cadre général”, a-t-elle précisé.
Andreas Hergenrother, directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie, est convaincu que les entreprises allemandes auront leur place “comme partenaires durables” dans le transfert de technologie à la faveur du programme engagé par l’Algérie de produire 5 % de son électricité à partir des énergies nouvelles à l’horizon 2017.
“Cela nous a fortement encouragé à promouvoir de nouveau le potentiel du marché de l’énergie solaire au niveau de l’économie allemande”, a-t-il dit soulignant que l’Allemagne est leader mondial dans le domaine de l’énergie solaire.
“Je suis convaincu que ce partenariat sera gagnant-gagnant”, a-t-il soutenu. Il a cité l’exemple de l’Institut solaire allemand de Julich qui réalise actuellement une étude de faisabilité sur la construction d’une tour solaire thermique en Algérie et la firme Schott qui fournit du matériel pour la future centrale hybride solaire-gaz de Hassi Rmel.
Rachid Hammouda, responsable des énergies renouvelables au ministère de l’Energie et des Mines, a précisé que l’Algérie souhaite un réel transfert de technologie, une formation des cadres nationaux et une fabrication locale des équipements.
“Le potentiel solaire algérien est sous exploité et les lois offrent de réelles opportunités d’investissement”, a-t-il dit.
Le directeur chargé de la Méditerranée du Sud et du Moyen-Orient au niveau de la Commission européenne estime toutefois que l’Algérie n’a pas toujours respecté certaines dispositions de l’accord en vigueur.
L’accord d’association entre
l’Algérie et l’Union européenne pourrait être révisé. C’est du moins ce
qu’a laissé entendre M. Tomás Duplá Del Moral, directeur chargé de la
Méditerranée du Sud et du Moyen-Orient à la direction générale des
relations extérieures au niveau de la Commission européenne, lors d’une
conférence organisée hier au siège de la délégation de la commission.
“L’accord d’association est un document qui peut évoluer et s’adapter à
des circonstances nouvelles qui puissent apparaître par une série de
raisons, y compris la crise économique et financière. La révision est
possible”, a indiqué M. Tomás Duplá Del Moral.
Le rendez-vous de cette
année 2010, prévu par la clause de rendez-vous, dans le cadre d’accord
devrait fournir l’occasion pour cette révision.
Le directeur chargé de
la Méditerranée du Sud et du Moyen- Orient à la direction générale des
relations extérieures au niveau de la Commission européenne, accompagné
par une importante délégation, laquelle par sa composition et sa
dimension revêt un caractère inhabituel, affirme avoir eu des contacts,
“dans un climat ouvert et cordial”, même si les officiels algériens
rencontrés leur ont clairement signifié le désaccord de l’Algérie
concernant certaines mesures de la loi de finances complémentaire.
L’Union européenne continue de
soutenir que certaines dispositions de la loi de finances
complémentaire sont contraires aux articles 32, 37, 39 et 54 de
l’accord d’association.
“Concernant la loi de finances complémentaire,
nous avons exprimé à l’Algérie notre souhait que s’il y a des
changements dans la politique économique algérienne qui touche à
l’accord d’association, il est essentiel, pour le bon déroulement des
relations, que les dispositions même procédurales de l’accord soient
respectées. Ce qui, à notre avis, n’a pas été le cas”, a affirmé M.
Tomás Duplá Del Moral.
Pour autant, le directeur chargé de la
Méditerranée du Sud et du Moyen-Orient à la direction générale des
relations extérieures au niveau de la Commission européenne semble
avoir été rassuré par les propos des responsables algériens qui lui ont
dit que l’accord d’association “reste un choix stratégique”, que les
deux parties ont l’intention de développer.
“Nous avons parlé comment mieux adapter l’accord aux réalités et aux potentialités de la relation économique entre l’Union européenne et l’Algérie”, a-t-il indiqué. Concernant les investissements directs européens, M. Tomás Duplá Del Moral relève “leur progression importante”.
Avant l’entrée en vigueur de l’accord d’association, les investissements directs européens étaient estimés à 234 millions d’euros. En 2008, ils ont atteint 1,144 milliard d’euros. “Les montants des investissements ont été multipliés par cinq”, affirme-t-il.
“Les investissements en 2005
étaient à 70% dans le secteur de l’énergie. La tendance s’est inversée.
Aujourd’hui, les investissements sont à 70% hors hydrocarbures. Non
seulement, les investissements ont augmenté, mais ils ont augmenté dans
le sens de la diversification”, a ajouté le directeur chargé de la
Méditerranée du Sud et du Moyen-Orient à la direction générale des
relations extérieures au niveau de la Commission européenne, en
précisant que ce n’est pas aux États de tenir des engagements en
matière d’investissement, ce sont des décisions qui relèvent des
opérateurs économiques privés.
“Ce que nous pouvons faire, en revanche,
c’est de faciliter les conditions pour que ces opérateurs soient
attirés par les conditions du marché algérien”, plaide-t-il.
Les deux parties ont évoqué
aussi la question de la circulation des personnes. M. Tomás Duplá Del
Moral a expliqué que l’Algérie a préféré traiter cette question dans le
cadre bilatéral. Mais, selon lui, il serait bénéfique, pour les deux
parties, que cette question soit traitée à l’échelle européenne.
Cependant, il évoque, en parallèle de la négociation d’un accord de réadmission, “une obligation contenue dans l’Accord d’association”. Les discussions ont porté aussi sur la coopération en matière d’énergie, de l’adhésion de l’Algérie à l’OMC. Concernant l’énergie, M. Tomás Duplá Del Moral parle de l’intérêt des deux parties à renforcer et intensifier le dialogue à la fois au niveau politique et technique.
L’Algérie a demandé à l’Union européenne, là aussi, de revoir ses
propositions. Pour l’accès au marché européen, M. Tomás Duplá Del Moral
évoque une lettre du ministre de l’Énergie et des Mines “qui pose des
questions assez complexes du point de vue juridique” à laquelle l’Union
européenne devra répondre.
Le directeur chargé de la Méditerranée du
Sud et du Moyen-Orient à la direction générale des relations
extérieures au niveau de la Commission européenne a aussi apprécié
l’engagement de l’Algérie à accéder à l’OMC. “Pour nous, c’est
extrêmement important”, a indiqué M. Tomás Duplá Del Moral, estimant
que l’UE n’entrave pas ce processus.
“Nous avons envoyé un mémorandum
au gouvernement avec toutes les questions qui devraient être réglées
dans le processus d’accession à l’OMC, sur lequel nous n’avons pas eu
de réponses directes”, a-t-il affirmé. M. Tomás Duplá Del Moral
souligne que l’Algérie est pour l’UE “un pays très important dans nos
relations bilatérales, dans son rôle en Afrique du Nord, en Afrique et
dans le monde arabe”.
“C’est très important que nous soignons nos
relations”, a insisté le directeur chargé de la Méditerranée du Sud et
du Moyen-Orient à la direction générale des relations extérieures au
niveau de la Commission européenne.
Le communiqué de la délégation
européenne relève que les deux parties ont également discuté des
prochaines étapes de la coopération en matière agricole en vue de
l’échéance prévue pour le début des négociations en matière de
libéralisation du commerce des produits agricoles, agricoles
transformés et de la pêche.
Des discussions ont eu lieu au sujet des avancées concrètes qui pourraient être réalisées en vue de la prochaine réunion du Conseil d’Association Algérie-UE prévu en juin prochain. L’Algérie a confirmé qu’elle concrétisera sous peu sa proposition de création d’un sous-comité “Dialogue politique, sécurité et droits de l’homme”.
La société d'ingénierie-construction Dessau a obtenu en sous-traitance un contrat de 38,8M$ dans le secteur ferroviaire en Algérie.
La firme montréalaise réalisera les études d'avant-projet sommaire et détaillé pour la réalisation d'une nouvelle ligne à double voie électrifiée d'une longueur de 170 km entre les villes de Bordj Bou Arreridj et Thenia dans le nord-est de l'Algérie.
L'équipe de projet de Dessau aura notamment à définir et concevoir un tracé visant à diminuer les temps de parcours entre Alger et Constantine.
En outre, Dessau aura le mandat de concevoir les ponts, viaducs, les ouvrages de drainage, les rétablissements des routes et voies ferrées, les installations de signalisation et de télécommunications, les infrastructures et équipements pour l'électrification de la voie et de définir les caractéristiques des tunnels et de leurs équipements.
Ce contrat s'inscrit dans le cadre d'un projet total de 2,3G$ mis de l'avant par l'Agence Nationale d'Études et de Suivi de la Réalisation des Investissements Ferroviaires d'Algérie. Il a été accordé à Dessau par le groupe sino-turc CCECC-OZGUN qui a remporté le mandat.
Une cinquantaine d'ingénieurs canadiens et algériens seront mis à profit pour ce projet dirigé par des Chinois, en collaboration avec des Turcs, au Maghreb.
Le président du Conseil d'administration de la SPA Seaco, M. Guerziz, a donné deux mois à la SEM pour honorer ses engagements, constatant que «l'entreprise n'a pas pris en charge correctement les conclusions de la réunion tenue le 11 novembre 2009 au siège de la wilaya de Constantine».
A cet effet, un délai contractuel de
deux mois a été accordé, après «nous procéderons à la résiliation du
contrat pour faute de la SEM et nous demanderons réparation du
préjudice», a-t-il notifié sur sa mise en demeure.
Cependant, il est nécessaire de savoir que la gestion du service de l'eau potable et de l'assainissement de la wilaya de Constantine a été confiée à la Société des eaux de Marseille pour une durée de cinq ans et demi et un montant de 27,8 millions d'euros hors taxes.
L'objectif étant d'améliorer le service apporté au 1,2 million d'habitants des douze communes de la wilaya et assurer une distribution continue de l'eau potable, car, jusqu'à présent, elle continue à se faire de manière discontinue et les pertes sont importantes même si elles ont été réduites sensiblement au cours des derniers mois. Pour cela, une société de droit privé a été créée tout spécialement : la Société des eaux et de l'assainissement de Constantine (Seaco), dont la direction opérationnelle est assurée par la SEM.
Cette gestion a été
entamée depuis décembre 2008 suite à la fin des travaux de
réhabilitation du réseau d'eau potable de Constantine lancés en 2005
et livrés au Groupe des eaux de Marseille en partenariat avec le bureau
d'études Sogreah et la société de travaux chinoise China-Engineering
Corporation (CGT).
Cette société a déjà essuyé une première fois les foudres du wali et du maire de Constantine, notamment durant l'automne 2009 en raison des nombreuses fuites d'eau, mais aussi pour son incapacité à prendre en charge l'assainissement du réseau.
Un état des lieux qui n'a pas été également du goût du ministre des Ressources en eau qui n'a pas manqué de manifester sa colère face aux résultats mitigés. Sellal a reproché ouvertement à la Seaco, sa «lenteur dans l'amélioration de l'approvisionnement en eau potable de Constantine».
C'est pour cela qu'une première mise en demeure a été adressée à la SEM au courant du mois dernier, apparemment sans résultat palpable. Une deuxième mise en demeure vient d'être notifiée cette fois-ci avec un ultimatum de deux mois avant la résiliation du contrat.
L'eau n'est pas disponible 24h/24 dans cette ville et plusieurs quartiers restent sans approvisionnement. Pourtant, la mise en service du barrage de Béni Haroun a été considérée comme une bouée de sauvetage pour les Constantinois qui avaient cru au slogan «l'eau 24h/24». De son côté, la Seaco envisage de «redoubler d'efforts pour améliorer la distribution de l'eau potable à Constantine».