Le patron du groupe Cevital, l’homme d’affaires Issad Rebrab, a estimé que « l’économie algérienne perd chaque année 2,6 milliards de dollars en coût de fret en raison de la taille de ses ports ».
Interrogé par le site d’information TSA en margé de la cérémonie de signature d’accords sur la réalisation de 28 hôtels, l’homme d’affaires a souligné qu’« un conteneur qui est transporté entre le port de Rotterdam ou Anvers et Singapour ou Hong Kong, sur 8000 km, coûte 500 dollars.
Le même conteneur, qui viendrait de Singapour ou de Hong Kong vers l’Algérie, coûte 3000 dollars. La raison est que nos ports aujourd’hui sont petits et ne peuvent pas recevoir les gros porteurs ». Selon le même patron d’entreprises, « ces vingt dernières années, la taille des bateaux a augmenté, alors que nos ports n’ont pas changé ».
Ceci et d’estimer que l’Algérie doit avoir « trois grands ports de dimension mondiale soit de 1000 à 5000 ha et de 15 à 20 km de quais. Aujourd’hui, tous les conteneurs qui nous viennent d’Amérique ou d’Asie passent par les ports européens.
Cela nous coûte cinq fois le coût de fret de tous ces conteneurs », dit-il. Autres contraintes aux entreprises, cite Rebrab, les limitations qui accompagnent la sortie des devises. « N’oubliez pas que pour investir, il faut faire sortir les devises.
Pour cela, il faut une autorisation de la Banque d’Algérie. Nous avons plusieurs projets d’investissement à l’extérieur, mais malheureusement nous n’avons pas obtenu les autorisations de la Banque d’Algérie, même pour des projets qui accompagnent nos exportations. »
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