Fini l’âge des lampes à incandescence. Ce sont les lampes à basse consommation (LBC) qui mènent la danse.
En 2009, 2,8 millions de LBC ont été vendues sur le marché local, loin derrière les quelques 400 mille vendues en 2004, année de démarrage du programme triennal de maîtrise de l’énergie.
Présentées dans diverses formes et diverses couleurs, les lampes économiques gagnent de plus en plus du terrain par rapport aux lampes à incandescence.
Avec une durée de vie allant de 8 à 15 mille heures -contre un maximum de 1.000 heures pour les lampes à incandescence-, les LBC permettent de diviser la consommation de l'éclairage par cinq. «Supposons que votre facture électrique soit de 100 dinars.
Sachant que l’éclairage représente 20% de cette facture, soit 20 dinars, si vous divisez ces 20 dinars par cinq, votre consommation d’éclairage sera tout simplement de 4 dinars.
Ce qui vous permet une réduction de près de 16% sur votre facture globale», nous indique M. Samir Amara, ingénieur énergie au sein de l’Agence Nationale de Maîtrise de l’Energie (ANME).
Une idée stratégique qui a constitué l’un des axes du Programme national de maîtrise de l’énergie, dont un des objectifs est la suppression progressive des lampes à incandescence, à l’image de ce qu’a été fait dans l’Union européenne.
Sur le plan économique, le potentiel de développement de cette activité est prometteur. Le nombre des fabricants augmente. Ils sont actuellement 6 industriels à fabriquer les LBC alors qu’ils n’étaient que deux. Ils assurent 50% de la demande locale alors que les 50% restants sont assurés par les importations.
Leur capacité de production est estimée à 5 millions de lampes par an. D’ailleurs, trois d’entre eux exportent une partie de leurs productions sur les marchés étrangers. Ce qui est somme toute aberrant, car pourquoi exporter alors que la demande intérieure n'est pas totalement satisfaite!
Les lampes à incandescence sont encore fabriquées par un seul industriel que les autorités encouragent à orienter sa production vers les LBC.
Pour encourager davantage les industriels, les autorités leur ont accordé plusieurs avantages pour l’importation des composantes, tels que la suppression de la TVA et un taux minimal au niveau des droits de douane.
D’un autre côté, M. Amara nous informe que ces produits subissent également le contrôle du Centre Technique des Industries Mécaniques et Electriques (CETIME) et l’ANME pour des tests de conformité et de sécurité. «Mais je dois signaler que le taux d’intégration augmente.
Plusieurs composantes sont désormais construites en Tunisie. Les industriels investissent dans le design, les caractéristiques techniques et la qualité.
Il y en a même ceux qui espèrent donner des certificats de garantie», ajoute M. Amara, en indiquant que les prix considérés comme élevés par rapport aux lampes à incandescence intègre un niveau de qualité meilleur pour le LBC, avec une durée de vie beaucoup plus importante.
Pour encourager davantage les industriels, les autorités leur ont accordé plusieurs avantages pour l’importation des composantes, tels que la suppression de la TVA et un taux minimal au niveau des droits de douane.
D’un autre côté, M. Amara nous informe que ces produits subissent également le contrôle du Centre Technique des Industries Mécaniques et Electriques (CETIME) et l’ANME pour des tests de conformité et de sécurité. «Mais je dois signaler que le taux d’intégration augmente. Plusieurs composantes sont désormais construites en Tunisie.
Les industriels investissent dans le design, les caractéristiques techniques et la qualité. Il y en a même ceux qui espèrent donner des certificats de garantie», ajoute M. Amara, en indiquant que les prix considérés comme élevés par rapport aux lampes à incandescence intègre un niveau de qualité meilleur pour le LBC, avec une durée de vie beaucoup plus importante.
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