Dans le cadre du "plan solaire méditerranéen", la France aurait l'intention de créer un consortium en charge de développer un vaste réseau de lignes électriques sous la mer Méditerranée.
L'objectif de ce réseau sera de transporter la future électricité
solaire produite en Afrique vers l'Europe, ont indiqué des sources
proches du dossier.
Le Plan Solaire Méditerranéen lancé dans le cadre de l'Union Pour
la Méditerranée (UPM) le 13 juillet 2008, vise à accroître l’utilisation
des énergies renouvelables et à renforcer l'efficacité énergétique dans
la région. Il prévoit la construction de capacités additionnelles de
production d'électricité, notamment solaire, dans les pays du pourtour
méditerranéen pour une puissance totale de 20 Gigawatt à
l'horizon 2020. Une partie de cette électricité (5 GW) est
destinée à être exportée vers l'Europe.
Transgreen n'entrerait pas selon ses promoteurs, "en concurrence" avec le projet allemand Desertec, un consortium qui compte déjà 17 partenaires, dont l'américain First-solar, l'italien Enel ou encore le français Saint-Gobain.
Desertec vise à créer d'ici 40 ans un vaste réseau d'installations éoliennes et solaires en Afrique du nord et au Moyen-Orient, afin de fournir jusqu'à 15% de la consommation électricité de l'Europe.
Le lancement du projet Transgreen devrait être annoncé lors d'une réunion des ministres de l'Energie des 43 pays de l'Union pour la Méditerranée (UPM) prévue le 25 mai au Caire.
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