La Libye a entrepris depuis près d'un quart de siècle une politique de
promotion des ressources hydrauliques eu égard à la grande importance de
cette richesse dans la vie des citoyens et le développement du pays
ayant été couronnée par la construction du Grand fleuve artificiel, le
plus grand ouvrage hydraulique construit par l'homme, indique l'Office
général libyen de l'Eau.
Réalisé en cinq phases, le Grand fleuve artificiel, dont les travaux ont débuté en 1984, est aujourd'hui le plus important réseau hydraulique du monde fait par l'homme.
La première phase a été inaugurée par le guide Mouammar Kadhafi en 1991, rappelle-t-on.
D'un coût global évalué à 25 milliards de dollars, ce projet stratégiquepermet, à travers un réseau de conduites d'eau de plusieurs milliers de kilomètres, de drainer des millions de mètres cubes d'eau douce quotidiennement des nappes phréatiques du fin fond du désert libyen vers les villes et les concentrations urbaines à l'extrême nord du pays.
Dans un communiqué publié à l'occasion de la commémoration de la Journée mondiale de l'eau célébrée ce lundi, avec pour thème «Des eaux propres pour un monde plus sain», l'Office libyen de l'Eau a dressé le bilan des efforts entrepris par les services concernés pour exploiter de manière optimale les différentes ressources hydrauliques qu'elles soient de surface, aquifères ou autres.
Le communiqué indique qu'au niveau des eaux de surface et de collecte des eaux de pluies, les plus importants oueds du pays ont été étudiés et des normes techniques ont été élaborées pour la construction de 39 principaux barrages d'une capacité moyenne d'emmagasinement par an de 120 millions de m3 dont 18 barrages ont été réalisés jusqu'à présent d'un volume de stockage de 61,5 millions de m3 d'eau.
Ces barrages, outre le fait d'emmagasiner l'eau, rendent divers services dont la protection des villes, les projets agricoles et industriels contre les inondations, de protéger ce sol contre l'érosion ainsi que d'approvisionner les réservoirs des nappes phréatiques, précise le communiqué.
L'Office libyen de l'Eau indique également qu'en plus des principaux barrages, plusieurs autres barrages secondaires destinés à retenir l'eau, à des terrassements dans les projets agricoles, les zones agricoles et dans certaines vallées ont été construits dans diverses régions du pays.
Le document révèle que pour collecter la plus grande quantité possible d'eau de pluie, plusieurs lagunes et réservoirs terrestres d'une capacité allant de 100 à 5.000 m3 ont été construits afin d'être utilisés pour besoins domestiques et agricoles.
Sur le plan des eaux aquifères, qui constituent la principale ressource d'eau en Libye, vu que 98 pour cent de l'eau en usage dans le pays proviennent de ces sources, des études hydro-géologiques des bassins des nappes phréatiques ont été effectuées, selon le communiqué, pour déterminer leurs potentialités en vue d'une exploitation optimale.
Sur la base de ces études, poursuit le communiqué, plusieurs puits exploratoires ont été forés ainsi que d'autres puits productifs pour exploiter l'eau dans les différents usages en plus du forage des puits de surveillance visant à faire le suivi des changements qui surviennent sur les réservoirs aquifères en termes de quantité et de qualité de l'eau.
Pour l'Office libyen de l'Eau, les efforts visant à lutter contre la raréfaction de l'eau ne se sont pas limités à la promotion des ressources hydrauliques traditionnelles et leur préservation, mais se sont intéressés aux ressources hydrauliques non conventionnelles tels que le dessalement de l'eau de mer et l'assainissement avec la construction de nombreuses stations de purification d'eau de mer, tout au long du littoral du pays et des stations de traitement des eaux usées.
Le communiqué souligne les efforts et le rôle joué par la Libye au niveau régional, continental et international pour promouvoir les activités tendant à sensibiliser les pays sur l'importance de l'eau et les moyens de le préserver, ainsi que de promouvoir l'accès à l'eau potable aux populations loin de tout monopole, citant à titre d'exemple la déclaration de Tripoli relative à la gestion des bassins communs et la Conférence sur "l'eau pour l'agriculture et l'énergie en Afrique" réunie à Syrte en 2008.
Réalisé en cinq phases, le Grand fleuve artificiel, dont les travaux ont débuté en 1984, est aujourd'hui le plus important réseau hydraulique du monde fait par l'homme.
La première phase a été inaugurée par le guide Mouammar Kadhafi en 1991, rappelle-t-on.
D'un coût global évalué à 25 milliards de dollars, ce projet stratégiquepermet, à travers un réseau de conduites d'eau de plusieurs milliers de kilomètres, de drainer des millions de mètres cubes d'eau douce quotidiennement des nappes phréatiques du fin fond du désert libyen vers les villes et les concentrations urbaines à l'extrême nord du pays.
Dans un communiqué publié à l'occasion de la commémoration de la Journée mondiale de l'eau célébrée ce lundi, avec pour thème «Des eaux propres pour un monde plus sain», l'Office libyen de l'Eau a dressé le bilan des efforts entrepris par les services concernés pour exploiter de manière optimale les différentes ressources hydrauliques qu'elles soient de surface, aquifères ou autres.
Le communiqué indique qu'au niveau des eaux de surface et de collecte des eaux de pluies, les plus importants oueds du pays ont été étudiés et des normes techniques ont été élaborées pour la construction de 39 principaux barrages d'une capacité moyenne d'emmagasinement par an de 120 millions de m3 dont 18 barrages ont été réalisés jusqu'à présent d'un volume de stockage de 61,5 millions de m3 d'eau.
Ces barrages, outre le fait d'emmagasiner l'eau, rendent divers services dont la protection des villes, les projets agricoles et industriels contre les inondations, de protéger ce sol contre l'érosion ainsi que d'approvisionner les réservoirs des nappes phréatiques, précise le communiqué.
L'Office libyen de l'Eau indique également qu'en plus des principaux barrages, plusieurs autres barrages secondaires destinés à retenir l'eau, à des terrassements dans les projets agricoles, les zones agricoles et dans certaines vallées ont été construits dans diverses régions du pays.
Le document révèle que pour collecter la plus grande quantité possible d'eau de pluie, plusieurs lagunes et réservoirs terrestres d'une capacité allant de 100 à 5.000 m3 ont été construits afin d'être utilisés pour besoins domestiques et agricoles.
Sur le plan des eaux aquifères, qui constituent la principale ressource d'eau en Libye, vu que 98 pour cent de l'eau en usage dans le pays proviennent de ces sources, des études hydro-géologiques des bassins des nappes phréatiques ont été effectuées, selon le communiqué, pour déterminer leurs potentialités en vue d'une exploitation optimale.
Sur la base de ces études, poursuit le communiqué, plusieurs puits exploratoires ont été forés ainsi que d'autres puits productifs pour exploiter l'eau dans les différents usages en plus du forage des puits de surveillance visant à faire le suivi des changements qui surviennent sur les réservoirs aquifères en termes de quantité et de qualité de l'eau.
Pour l'Office libyen de l'Eau, les efforts visant à lutter contre la raréfaction de l'eau ne se sont pas limités à la promotion des ressources hydrauliques traditionnelles et leur préservation, mais se sont intéressés aux ressources hydrauliques non conventionnelles tels que le dessalement de l'eau de mer et l'assainissement avec la construction de nombreuses stations de purification d'eau de mer, tout au long du littoral du pays et des stations de traitement des eaux usées.
Le communiqué souligne les efforts et le rôle joué par la Libye au niveau régional, continental et international pour promouvoir les activités tendant à sensibiliser les pays sur l'importance de l'eau et les moyens de le préserver, ainsi que de promouvoir l'accès à l'eau potable aux populations loin de tout monopole, citant à titre d'exemple la déclaration de Tripoli relative à la gestion des bassins communs et la Conférence sur "l'eau pour l'agriculture et l'énergie en Afrique" réunie à Syrte en 2008.
Le document rappelle que l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO), l'Organisation mondiale de la météorologie et plusieurs autres institutions internationales intervenant dans le domaine hydraulique ont adopté une résolution choisissant la Libye pour abriter le siège du Centre régional des études des bassins aquifères communs.
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