Une étude du Plan Bleu examine deux scénarios d’évolution du secteur énergétique méditerranéen.
Le premier (scénario tendanciel ou de base) est fondé sur les principales orientations des stratégies énergétiques nationales et des grandes compagnies.
Ce scénario exclut toute priorité accordée à la sobriété énergé tique. À l’horizon 2025, la demande régionale d’énergie primaire atteindrait ainsi 1457 Mtep contre 955 Mtep en 2007, soit un accroissement annuel moyen de 2,4%.
De son côté, la demande des Psem connaîtrait un taux de croissance quatre fois plus élevé que celle des pays du Nord de la Méditerranée (PNM), leur part dans la consommation totale passant de 30 à 42%.La demande énergétique se caractériserait aussi par un triplement de la demande d’électricité pour l’ensemble des Psem.
Dans le scénario alternatif, les hypothèses retenues sont fondées sur des croissances économiques plus soutenues que dans le scénario tendanciel : La demande d’énergie augmentera considérablement dans les Psem 5% par an pour les Psem, 2,1%, pour les PNM.
D’autres éléments sont intégrés: les progrès des politiques nationales en matière d’efficacité énergétique, le développement rapide des énergies renouvelables, celui de la coopération régionale, à travers notamment le lancement du Plan solaire méditerranéen et les évolutions technologiques.
À l’horizon 2025, la demande d’énergie primaire serait donc contenue à près de 1160Mtep et la demande d’électricité ne serait que de 2280TWh.
La consommation régionale d’énergie serait réduite de 20% et celle d’électricité de 23%, plus de la moitié des réductions se produisant dans les Psem.
De plus, une économie de plus de 100milliards de m3 sur la demande de gaz naturel, soit près du tiers de la demande actuelle, pourrait être réalisée.
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