Un rapport du FMI a récemment indiqué que les difficultés posées au Liban par l'alimentation électrique, mais également par le manque de main-d'œuvre et la difficulté d'accès au financement représentaient autant d'obstacles au développement du pays.
Plus précisément, l'étude du FMI a indiqué que les contraintes énergétiques constituaient, d'après 61 % des entreprises libanaises interrogées, l'obstacle majeur à leur croissance et à leur travail.
Ces chiffres, similaires à ceux de la bande de Gaza-Cisjordanie (64 %), sont, selon le Lebanon this Week, bulletin économique hebdomadaire de la Byblos Bank qui a repris le rapport du FMI, beaucoup plus élevés que ceux des autres économies arabes densément peuplées ou pauvres en ressources naturelles.
En comparaison, 48 % des compagnies en Algérie estiment que l'alimentation électrique est problématique, suivie par le Pakistan (39 %), le Maroc (37 %), la Mauritanie (29 %), la Jordanie (24 %), l'Égypte (20 %) et Oman (10 %).
Globalement, 40 % des entreprises basées dans la région Moyen-Orient-Nord-Afrique (MENA) considèrent que les problèmes d'électricité sont un obstacle à leur travail, contre 34 % dans le reste du monde, et 6 % des entreprises des pays membres de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Le FMI a indiqué à ce niveau que la réduction des obstacles liés à l'électricité requérait non seulement un investissement plus conséquent du secteur public en termes de réseau électrique, mais également une participation plus significative du secteur privé en termes de génération électrique, de transmission et de distribution de l'électricité - y compris par le biais d'un plus grand nombre de partenariats entre les secteurs public et privé.
Le FMI a en outre ajouté que l'implication plus conséquente du secteur privé était surtout requise dans des pays faisant face à des pressions fiscales, comme le Liban.
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