Une importante délégation d’hommes d’affaires allemands est à Alger depuis ce matin. Elle est menée par Christina Wittek, directrice de département énergies renouvelables au ministère fédéral allemand de l’Economie et de Technologie pour animer une conférence sur l’énergie solaire.
Selon elle, l’Allemagne est intéressée par les centrales thermiques que l’Algérie envisage de construire dans les prochaines années.
“Nous voulons que les hommes d’affaires allemands engagent des discussions individuelles avec de potentiels partenaires algériens. A eux de négocier. nous sommes là pour assurer le cadre général”, a-t-elle précisé.
Andreas Hergenrother, directeur général de la Chambre algéro-allemande de commerce et d’industrie, est convaincu que les entreprises allemandes auront leur place “comme partenaires durables” dans le transfert de technologie à la faveur du programme engagé par l’Algérie de produire 5 % de son électricité à partir des énergies nouvelles à l’horizon 2017.
“Cela nous a fortement encouragé à promouvoir de nouveau le potentiel du marché de l’énergie solaire au niveau de l’économie allemande”, a-t-il dit soulignant que l’Allemagne est leader mondial dans le domaine de l’énergie solaire.
“Je suis convaincu que ce partenariat sera gagnant-gagnant”, a-t-il soutenu. Il a cité l’exemple de l’Institut solaire allemand de Julich qui réalise actuellement une étude de faisabilité sur la construction d’une tour solaire thermique en Algérie et la firme Schott qui fournit du matériel pour la future centrale hybride solaire-gaz de Hassi Rmel. Rachid Hammouda, responsable des énergies renouvelables au ministère de l’Energie et des Mines, a précisé que l’Algérie souhaite un réel transfert de technologie, une formation des cadres nationaux et une fabrication locale des équipements.
“Le potentiel solaire algérien est sous exploité et les lois offrent de réelles opportunités d'investissement”, a-t-il dit.
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