"L'Etat libanais perd jusqu'à 550 millions de dollars (365 millions d'euros) par an à cause de la pollution, dont 100 millions sont liés au changement climatique", a déclaré M. Rahal lors d'une conférence de presse à Beyrouth.
Les principaux secteurs touchés sont le tourisme, l'agriculture et la santé, a ajouté le ministre libanais.
Selon lui, le nouveau gouvernement d'union, qui travaille pour la première fois à la création d'un fonds pour l'environnement, réfléchit à des projets concrets pour lutter contre le changement climatique.
"D'ici 2012, nous voulons que 12% de l'énergie au Liban soit produite par des ressources alternatives", a-t-il avancé, notant que le pays disposait de marges de manoeuvre entre le vent, l'eau et le soleil.
Privilégié en terme de ressources en eau, dans une région où ce bien est rare, le Liban pourrait voir la pluviométrie baisser de 50% d'ici la fin du XXIe siècle si rien n'est fait, a prévenu Mohammad Rahal.
Le Premier ministre Saad Hariri emmènera la délégation libanaise à Copenhague, où se tiendra la conférence de l'ONU sur le climat (7-18 décembre).
Commentaires