A l’instar des autres pays africains, une étude climatologique a relevé l’existence d’indicateurs montrant que l’Algérie a été touchée par le changement climatique, a indiqué hier le chef de division veille climatique à l’Office national météorologique (ONM), M. Boucherf Djamel, cité par l’APS.
«Nous ne pouvons pas dire que l’Algérie n’a pas été touchée par le changement climatique. «L’Algérie, qui est un pays aride et semi-aride, est très vulnérable de par sa variabilité climatique et sa position géographique», a-t-il expliqué.
Il a rappelé, à ce propos, les différentes variabilités climatiques ayant touché le pays, à savoir la sécheresse, les vagues de chaleur et les inondations, notamment dans les hauts-plateaux. «Il faut développer les énergies renouvelables, les transports en commun et les techniques d’isolation dans le secteur du bâtiment, a-t-il plaidé.
L’ONM, qui dispose de plus de 400 points de mesure des températures, compte une station de référence qui mesure tous les gaz à effet de serre à Tamanrasset. «Nous avons également réalisé des études de détection climatique en milieu national, des cartes d’indice et des cartes de température», a révélé M. Boucherf, qui ajoute que l’ONM a procédé au suivi des régions pluviométriques, construit un centre de calcul et acquis un super-calculateur et un radar.
L’office a procédé aussi à l’installation, a-t-il ajouté, de dix stations automatiques au niveau d’Alger pour «affiner ses prévisions. M. Boucherf a plaidé pour la mise en place, «en urgence», des systèmes de veille et d’alerte à la sécheresse et aux vagues de chaleur dans toutes les villes vulnérables, à l’instar du dispositif que compte Alger.
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