On le sait trop peu, mais un réacteur nucléaire de 1300 Mwatts exige 43 mètres cube d'eau / seconde pour son refroidissement...
Il va sans dire que le potentiel hydrique d'une région est donc une condition sine qua non à toute nouvelle implantation.
Surtout quand on pense à opter pour la technologie française de troisième génération qui utilise l’EPR, un système de réacteur à eau pressurisée, qui consomme jusqu'à 50 mètres cube / seconde.
La nappe albienne est l’une des plus grandes sources d’eau potable de la planète. Mais elle n'est pas renouvelable.
Elle est actuellement exploitée dans la région de Touggourt pour l’irrigation des périmètres agricoles.
Selon les études prospectives faites par les autorités algériennes, les dix réacteurs nucléaires en projet dans la zone des hauts plateaux vont en principe couvrir les besoins du pays en matière de consommation énergétique.
Mais quel sera l'impact pour cette réserve d'eau douce ?
Ce programme d'équipement n'aurait-il pas dû être pensé en articulation avec les grandes infrastructures de dessalement qui se construisent sur le littoral algérien ?
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