Ce site devra prendre en charge, outre ceux du chef-lieu de daïra, les déchets ménagers de Messelmoune et Aghbal. Le volume d’enfouissement disponible global est de l’ordre de 44 000m3 et le volume journalier tourne autour de 47m3/jour.
La
ville de Gouraya, jusque-là envahie par des montagnes d’ordures
ménagères et autres, sera finalement dotée d’une décharge publique
contrôlée en attendant la réalisation d’un centre d’enfouissement
technique.
En effet, le wali de Tipasa, M. Mohamed Ouchen, vient
finalement d’ordonner le choix du terrain pour l’implantation
provisoire de cette décharge contrôlée.
La décision a été annoncée lors
de sa visite de travail dans cette daïra. Elle sera construite sur un
site de 6 hectares et réalisée selon les normes environnementales.
Ce
projet qui intervient à titre de solution de rechange, en attendant le
centre d’enfouissement technique, est confié à la société National Eau
et Environnement. Ce dépôt devra, selon les concepteurs, prendre en
charge les déchets ménagers de Gouraya, Messelmoune et Aghbal.
Pour
concrétiser un tel projet qui contribue inéluctablement à
l’amélioration de l’hygiène du milieu de la salubrité publique, des
mesures ont été prises par les autorités compétentes pour assurer
l’organisation de ce site. Des voies d’accès ont été aménagées et le
site a déjà été clôturé.
En sus des locaux techniques, deux casiers destinés à l’enfouissement des déchets notamment ménagers ont été déjà réceptionnés. Ces derniers ont, dit-on, une durée de vie de 20 ans.
Le
volume d’enfouissement disponible global est de l’ordre de 44 000 m3 et
le volume journalier tourne autour de 47m3/jour. Les habitants et les
riverains de ces décharges sauvages qui ont terni le décor féérique de
cette ancienne ville de Gouraya saluent l’initiative du wali et des
services compétents, puisque nul ne peut nier que des dépôts d’ordures
défiguraient par le passé le cadre naturel de ces communes rurales.
Des
détritus étaient déversés, chaque jour et de manière anarchique, au
lieu-dit en amont de la ville de Gouraya, aux abords d’un oued, sans
aucune forme de traitement. Ce spectacle désolant s’offre au regard du
passant au détriment de l’écrin de verdure de ces lieux célestes.
Par
ailleurs, le wali de Tipasa, lors de sa visite dans la commune de
Messelmoune, à 20 km du chef-lieu de daïra, a abordé avec les autorités
locales la problématique de la rareté du foncier devant abriter des
projets de développement local.
Pour faire face à cette situation, les
autorités de la wilaya ont pris des mesures d’urgence depuis 2005, et
ce en injectant des équipements publics sur des poches de terrains
domaniaux disponibles en vue de rattraper le déficit en infrastructures
et améliorer les conditions de vie de cette localité, dont 90% est une
zone montagneuse.
Aussi et dans le souci de maintenir la cadence de la
réalisation des équipements publics lancés depuis 2005, M. Ouchen a
ordonné la révision du Pdau de Messelmoune.
Il s’agit d’un plan projeté
sur une période de 15 ans et qui prévoit la récupération de 17 hectares
de terrains pour la construction de 1 200 logements avec des
équipements d’accompagnement, tout en préservant les terres agricoles
et le développement de l’agglomération secondaire de Sidi-Bouhriz.
Rappelons
enfin que le vent du développement local a commencé à souffler dans la
commune de Messelmoune. Des projets ont été concrétisés tels le collège
d’enseignement moyen, la livraison de 62 logements participatifs, une
polyclinique et un bureau de poste.
À cela s’ajoutent le programme de 250 logements sociaux locatifs ainsi que 200 autres de type sociaux participatifs en cours de réalisation, et ce dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire.
Source : Liberté
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