Lachemi Djaaboub, ministre du Commerce (photo ministère)
A compter du 2 novembre 2009, les importateurs de pièces de rechange ne provenant pas directement du pays d’origine des constructeurs automobile devront désormais présenter un certificat d’homologation.
Signé par ces mêmes constructeurs, il prouvera que l’usine où ces pièces ont été fabriquées répond aux normes édictées par la maison mère.
L’enjeu est d’importance, le marché algérien de la pièce de rechange ayant atteint, en 2008, les 290 M$ (196 M€).Pour la même année 2008, trois tonnes de pièces contrefaites ont été saisies, représentant une valeur de 5,7 M$ (3,85 M€).
Cela équivaut, selon certains spécialistes, à 60% du total des pièces de rechange commercialisées dans le pays.
Mais le préjudice n’est malheureusement pas seulement d’ordre financier, puisque cette contrefaçon serait à l’origine de 20% des accidents de la route qui provoquent la mort de milliers de personnes chaque année en Algérie.
Source : Econostrum
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