Début septembre, le Forum économique mondial et la Banque mondiale ont tour à tour mis en lumière la progression de l’Egypte en matière de compétitivité internationale.
Le premier, dans son rapport Global Competitiveness 2009/2010, a souligné les améliorations dans les infrastructures, le marché du travail et les efforts de libéralisation en faveur notamment des entreprises : baisse du taux d’imposition, des droits douane.
L’Egypte est ainsi remontée de la 81e place dans le rapport 2008/2009 à la 70e place.
De même, dans le rapport Doing Business 2010 de la Banque mondiale, ce pays est classé au 106e rang, gagnant ainsi dix places en un an. Doing Business met en valeur les réformes règlementaires, facilitant notamment la création et le fonctionnement des entreprises.
D’après un communiqué de presse du 10 septembre de l’Agence pour le développement de l'industrie des technologies de l'information (ITIDA), « l’Egypte continue de renforcer sa position parmi les premières destinations mondiales pour l’externalisation et comme pays favorable à l’activité des entreprises » et « le secteur des technologies de l’information et de la communication a enregistré l’une des croissances les plus fortes en un an : 14,6 % de juin 2008 à juin 2009 ».
Les entreprises étrangères, avec 13 000 emplois créés dans l’export de services informatiques et de services de centres d’appels, jouent un rôle notable.
Première destination africaine pour les activités d’externalisation, selon la dernière étude de CyberMedia et Commonwealth Business Council, l’Egypte compte accroître de 70 % ses revenus liés à l’exportation de services informatiques, qui passeraient ainsi à 1,1 milliard de dollar en 2010.
Source : le MOCI
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