La France est le premier partenaire commercial de la Tunisie, le premier investisseur et le premier bailleur de fonds. Trois raisons plus que suffisantes pour que les relations économiques tuniso-françaises soient au beau fixe. Hédi Djilani, président de l’UTICA, le sait et en est convaincu ; d’ailleurs, le comité France de l’UTICA présidé par Tarak Cherif est l’un des plus dynamiques de la centrale. En témoigne le nombre d’activités et de manifestations organisées conjointement entre les partenaires des deux rives.
La journée du lundi 14 septembre 2009 a été donc consacrée à l’information sur les instruments financiers, l’accompagnement, la circulation des compétences entre les deux pays devant une assistance nombreuse. C’est une ligne de crédit de 40 millions d’euros qui servira à financer des projets PME et PMI et qui sera axée sur les entreprises exportatrices (la part locale ou étrangère sera de 25%).
La publication par la BCT de la circulaire la concernant cette ligne de crédit interviendra dans une semaine, comme affirmé par le gouverneur. «En dépit des effets de la crise, la France continue à être le premier partenaire commercial de la Tunisie et le premier investisseur étranger dans notre pays», a déclaré Toufik Baccar, à l’ouverture du séminaire.
«Quand la Tunisie se porte bien, la France se porte mieux», a déclaré Serges Degallaix, ambassadeur de France. La Tunisie figure parmi les premiers partenaires de l’Hexagone, les produits tunisiens importés par la France sont les premiers produits exportés vers la Tunisie.
«Nous comptons aller plus loin», a assuré l’ambassadeur de France, plus qu’une coopération poussée dans les secteurs automobile et aéronautique, c’est un partenariat accru dans l’industrie, le secteur des services, l’agriculture et l’agroalimentaire qui est envisagée. Le lancement de la nouvelle ligne de financement des importations conforte encore plus les relations économiques privilégiées entre les deux pays.
Dans le cadre de l’Union pour la Méditerranée, de nouvelles opportunités de coopération s’offrent à l’entrepreneuriat en matière de soutien aux entreprises et en particulier les petites et moyennes unités. «Une étude sera menée sous peu pour évaluer les mécanismes de financement existants et proposer de nouveaux instruments à même d’assurer le développement de cette catégorie d’entreprises, qui constitue le noyau principal du tissu industriel et économique des pays de la rive Sud du bassin», a précisé M. Baccar.
Source : WebManagerCenter
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