En prévision de l’avènement de «la bombe climatique», les pouvoirs publics s ont mis au point, avec le concours de l’Agence de coopération technique allemande GTZ, «une stratégie d’adaptation» multidimensionnelle devant préparer l’économie du pays à cette nouvelle donne climatique.
L’accent sera mis sur le «développement propre» et sur la prise en compte de la volatilité climatique dans la politique agricole et économique du pays et sur la gestion intégrée des conséquences socioéconomiques.
Ces actions consistent à mettre en fonction un système de veille climatologique (télédétection spatiale) et d’alerte précoce (réseau terrestre météorologique amélioré par automatisation) jusqu’au niveau des exploitations et à gérer au mieux les ressources en eau (constitution de réserves virtuelles en prévision des sécheresses, protection des ressources souterraines et révision de la tarification de l’eau, recharge des aquifères.
Au niveau de l’agriculture, un intérêt particulier sera porté à l’application rigoureuse de la Carte agricole (vocations des sols et des cultures) et sur les reconversions aux cultures biologiques à titre indicatif…
Cette stratégie est tellement optimiste qu’elle prévoit des actions qui peuvent transformer les aléas climatiques en atouts.
Ainsi, la labellisation «climatique» de l’agriculture compétitive adaptée aux risques climatiques au moyen d’un poinçon de qualité pourrait rendre cette activité plus attractive et plus rentable.
Au niveau international, la Tunisie peut bénéficier de l’assistance des instruments internationaux de compensation climatique institués pour financer l’adaptation aux changements climatiques et l’atténuation des émissions de gaz à effet de serre.
Source : WebManagerCenter
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