La région du Sud du Maroc connaît actuellement l’aménagement des neuf zones industrielles regroupant au total 754 lots . Il s’agit essentiellement des zones industrielles de Laâyoune, Boujdour, Dakhla, Tan-Tan et Bir Gandouz et des zones d’activités de Smara, El Ouatia et Assa.
Ces zones rentrent dans le cadre d’une planification de développement urbain et ce, afin de valoriser le rôle des zones industrielles dans le développement des zones urbaines, des activités commerciales et des services.
«L’aménagement de ces zones sera très bénéfique pour la région .C’est un modèle qui s’avère être efficace puisqu’il permet de créer de l’emploi et de stabiliser la démographie du périmètre urbain, d’autant plus que la région du Sud offre une grande opportunité pour les investisseurs», apprend-on auprès du Centre régional d’investissement de Laâyoune.
Pour ce qui de cette dernière, qui est le chef lieu du Sahara marocain, la principale zone industrielle se situe dans la ville d’El Marsa.
D’autres zones sont en cours d’élaboration dont notamment, une zone d’activité dans la ville de Laâyoune , et une zone franche d’exportation dans la ville d’El Marsa.
Concernant Dakhla et eu égard à sa position unique sur l’Atlantique et sur la baie du même nom, la zone industrielle de Dakhla se situe dans la baie de Dakhla et plus spécifiquement dans la zone franche portuaire.
D’autres zones sont prévues dans la baie en cours d’aménagement, Foum El Bouir et Bir Gandouz.
Le boom économique que connaît cette région est la principale raison pour l’aménagement de ces zones, dont l’opération est chapeautée par l’Agence du Sud.
Ainsi, selon les économistes locaux,trois secteurs accaparent aujourd’hui la part du lion de l‘économie locale, il s’agit de l’agriculture, dans la province de Laâyoune par exemple, la surface agricole réservée à la culture des céréales s’étend sur une superficie de 7500 ha, alors que dans la province de Smara, elle ne dépasse guère les 1185 ha (au titre de la campagne agricole 2005-2006), ventilée entre l’orge (1167 ha) et le blé dur (18 ha).
Le deuxième secteur clé est la pêche maritime, le Sud du Maroc est réputé pour ses richesses halieutiques abondantes et variées .
La côte sud atlantique recèle en effet d’importantes potentialités dans le secteur de la pêche qui, grâce à 1700 km de côtes, constitue un vrai moteur de la croissance économique.
Pour ce qui est de l’industrie, celle de transformation de poissons et du phosphate sont les principales activités dans cette région. Plus de 30 unités industrielles on été créées grâce aux subventions de l’Etat.
Il s’agit principalement des industries de transformation et de congélation des poissons et des céphalopodes ainsi que la fabrication de glaces, de conserves, de poudres et d’huiles de poisson.
Source : MarocWebo
Commentaires