Le rapport de l’Assemblée populaire de la wilaya de Béchar est formel. Les palmeraies de la vallée de la Saoura sont menacées par la pollution.
Ce serait une grande perte pour la région si ces menaces ne sont pas contrecarrées car ces palmeraies constituent un véritable patrimoine naturel à Béchar.
Expliquant ce phénomène de pollution, il est indiqué que les rejets d’eaux usées sur ces palmeraies constituent la principale menace que subissent ces sites naturels notamment dans les régions de Taghit et Béni Abbas.
Elles totalisent, à elles seules, plus de 400.000 palmiers-dattiers. Elles ont également une vocation touristique indéniable. Le cas vaut aussi pour les palmeraies des 19 autres communes de la wilaya.
Le même rapport sur la situation de l’environnement présenté lors de la dernière session ordinaire de l’APW de Béchar insiste sur les mesures à prendre pour redresser la situation.
La réalisation des réseaux d’évacuation des eaux usées en dehors de ces palmeraies est la solution urgente suggérée par les élus de la région. Ils espèrent ainsi préserver cette richesse naturelle.
Certaines initiatives dans plusieurs communes de la région ont été prises dans le souci de sauvegarder ces oasis à l’origine de l’écosystème saharien.
Les communes œuvrent pour le transfert des rejets à l’extérieur de ces palmeraie comme c’est le cas à Taghit.
Celle-ci renferme une palmeraie s’étendant sur 18km avec plus de 120.000 palmiers-dattiers.
Le secteur de l’agriculture à Béchar a procédé, durant cette dernière décennie, à la plantation de plus de 600.000 nouveaux palmiers-dattiers à travers l’ensemble des vingt-et-une communes.
Cette opération commence à donner des résultats jugés satisfaisants tant par les responsables que les professionnels du secteur.
Plusieurs variétés de dattes sont recensées à travers la wilaya de Béchar, notamment Takerbouch, Timancer, Tilennssoun et Benmakhlouf, reconnues de qualité supérieure, selon les services de la DSA.
Source : l'Expression.dz
Commentaires