Les Etats doivent mettre la main à la poche et accroître les restrictions de circulation sur les routes pour permettre un véritable décollage des autoroutes de la mer.
C’est en substance les conclusions du rapport que le sénateur Henri de Richemont vient de remettre au Secrétaire d'Etat chargé des Transports en France.
Selon lui, le succès d’une autoroute de la mer «nécessite une intervention forte de l’Etat », aussi bien financière pour l’acquisition des navires et des aides au démarrage des services, que réglementaire en durcissant s’il le faut les conditions de circulation terrestre.
Pour convaincre les transporteurs routiers d’abandonner la voie terrestre, le rapport insiste sur la nécessité de leur proposer une offre de qualité, avec des liaisons maritimes quotidiennes, régulières, pérennes, un transit portuaire facilité et un coût qui ne doit pas être supérieur au transport terrestre.
Cette régulation des prix pourrait passer par la reconnaissance du fret maritime comme service d’intérêt général (SIEG) par Bruxelles.
Ce rapport doit servir de base aux propositions que la France va faire pour mettre en place une nouvelle réglementation à l’échelle européenne.
Source : Econostrum
Commentaires