On s’occupait de tout au Maroc, sauf de la qualité de l’air qu’on respire. Lequel devient irrespirable, particulièrement dans de grandes villes comme Casablanca, Rabat, Tanger... A cause notamment du trafic routier qui va en se développant et des émanations incontrôlées provenant des quartiers industriels, des produits polluants comme l’oxyde d’azote ou le dioxyde de soufre, entre autres, présentent de plus en plus un sérieux danger pour la santé publique.
Mais voilà que le gouvernement rectifie le tir. Lors de son dernier Conseil tenu sous la présidence du Premier ministre, Abbas El Fassi, il a enfin approuvé le projet d’un décret très attendu par les écologistes notamment. Ce projet porte création d'un comité national qui veillera à la mise en place d'un programme national pour la protection et le contrôle de la qualité de l'air.
Présenté par la ministre de l'Energie, des mines, de l'eau et de l'environnement, le projet de décret définit les normes de qualité de l'air et les modalités de création des réseaux de contrôle. Le même projet détermine également les matières polluantes dont les niveaux de concentration dans l'air doivent être contrôlés et suivis et les procédures d'émission de décisions interministérielles relatives à l'information du public ainsi que des mesures préventives.
Maintenant, il faut espérer que ce projet soit appliqué rapidement. Il y a vraiment péril en la demeure.
Source : le Reporter
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