“En recyclant 75 % de ses eaux usées, le pays est en pointe à l’échelle mondiale. En seconde position, l’Espagne affiche un taux qui ne dépasse pas 12 %… (…) On n’a pas d’eau mais on a des idées ! Tel pourrait être le slogan d’Israël.”
La quête de l’eau : un défi constant pour Israël
Aridité naturelle, pluies en constante diminution… Pour faire face, l’État hébreu recycle aujourd’hui 75 % de ses eaux usées et en 2016, il couvrira 35 % de ses besoins en dessalant l’eau de mer.
On n’a pas d’eau mais on a des idées ! Tel pourrait être le slogan d’Israël tant le pays investit depuis des années dans ce secteur alors que l’aridité est son lot depuis toujours et que les pluies n’ont cessé de décroître ces dernières années.
Priorité numéro un : augmenter le volume. Usine de désalinisation, forages dans les aquifères profonds, augmentation de la pluviométrie… Il n’est pas de techniques qui n’aient été explorées. (…)
En recyclant 75 % de ses eaux usées, le pays est en pointe à l’échelle mondiale. En seconde position, l’Espagne affiche un taux qui ne dépasse pas 12 %…
De cette volonté sont nées plusieurs entreprises, plus ou moins grandes, toutes à la recherche du système de traitement des effluents le plus performant, le moins énergivore et le moins cher.
Chez Aqvise, la rotation permanente dans les cuves de traitement des eaux de centaines de petits dés de plastique sur lesquels se fixent les micro-organismes mangeurs des polluants n’est pas révolutionnaire mais plus rapide que les systèmes traditionnels tout en limitant la surface occupée.
Dans le kibboutz Ein-Gev, l’entreprise Amiad propose une technique de filtration successive permettant d’arrêter des bactéries dont la taille ne dépasse pas deux microns. (…)
La réduction constante des fuites d’eau est une autre performance indispensable. En moyenne dans le monde, 30 % de l’eau passe par pertes et profits : défection des réseaux, branchements sauvages…
Cela peut atteindre 60 % dans certaines villes. “Aujourd’hui, nous avons réussi à ramener ce taux à 10 %”, précise Oded Distel persuadé qu’il existe des marges de manœuvre “pour descendre à 5 ou 6 %”.
Là encore, les entreprises locales sont en quête de solutions. Chez ARI, on s’attaque aux microfuites et aux robinets qui gouttent par un ingénieux système permettant d’identifier ces pertes en ligne jusque-là invisibles sur les compteurs d’eau.
Source : leblogdenoach
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