Inaugurée, vendredi 5 juin 2009, par le chef de l’Etat, la nouvelle décharge de traitement des déchets industriels et spéciaux et le laboratoire d’analyse physico-chimique constitue une avancée notable.
Localisée à Jradou, à 57 km à l’ouest de Tunis, cette décharge, la première du genre en Afrique et au Proche-Orient, a une capacité de traitement de 90 mille tonnes par an.
A rappeler que le traitement des déchets passe par plusieurs étapes pour les débarrasser de leur nocivité sur l’environnement à la lumière des analyses effectuées par le laboratoire.
Les déchets sont ainsi inertisés et solidifiés avant leur enfouissement dans un casier isolé de l’environnement naturel, conformément aux normes internationales les plus strictes.
Le projet, dont le coût global s’élève à 21 millions d’euros, a été cofinancé par la Banque de développement allemande (KFW) à hauteur de 13 millions d’euros. A ce montant il faudrait ajouter une enveloppe de 7,8 millions d’euros que la Banque dédiera à la connexion d’autres régions à la décharge qui commencera par recevoir des déchets en provenance de 7 régions du pays.
Cette décharge s’inscrit dans le cadre d’un programme de gestion des déchets solides, ménagers, industriels ou spéciaux (PRONAGDES), lancé en 1993 et qui vise à doter le pays d’unités de traitement des déchets domestiques, toxiques et dangereux.
Enfin, il faut savoir que la Tunisie est engagée par la Convention de Bâle sur le contrôle des mouvements transfrontaliers des déchets dangereux et leur élimination.
Source : WebManagerCenter
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