Avec le développement de la ville et le lancement du concept du «Grand Tanger», les besoins en transport urbain vont croissant.
Et cette croissance implique une profonde révision du système de transport urbain qui n’a que très peu évolué depuis l’entrée en service de la société Autasa en juillet 2001.
Lors du démarrage de ses services, Autasa avait eu droit à 17 lignes desservant l’ensemble du périmètre urbain de Tanger.
Depuis, le nombre de lignes a été augmenté et est passé à 23. Malgré tout, ces lignes et la flotte d’autobus sont loin de satisfaire les besoins de la population.
Les délais d’attente sont parfois longs et peuvent atteindre la demi-heure sur certains trajets, alors que pour d’autres, les lignes sont trop longues, rallongeant d’autant les trajets.
Pour nombre d’usagers, il y aurait de la place pour un deuxième opérateur, une option qui n’est pas encore à l’ordre du jour à la mairie.
Pourtant, Tanger est une ville qui ne cesse de grandir. Du demi-million d’habitants, elle est actuellement passée à plus de 700.000, selon le dernier recensement, un chiffre qui devrait être revu à la hausse en période d’été. Dans ce contexte, les 75 bus qui sillonnent actuellement la ville sont insuffisants.
Les gagnants, dans ce cas, restent les transporteurs clandestins qui continuent de sévir, surtout en périphérie. Ces derniers avaient régressé lors des premières années de service d’Autasa, mais ils ont refait surface.
Dans tous les cas, le nouvel opérateur avait permis aux habitants de la ville de redécouvrir le bus. Après la disparition de l’ancienne régie de transport, deux sociétés avaient pris la gestion du transport urbain, Tungis bus et Boughaz bus.
Pour beaucoup d’habitants, ces deux noms sont synonymes de saleté et de tôles tordues. S’ajoute un état mécanique laissant à désirer.
Pour une ville comme Tanger, avec un parcours essentiellement composé de pentes, les accidents n’étaient pas rares, vu que les mécaniques étaient soumises à rude épreuve.
Autasa avait démarré en douceur. Elle avait fait appel à une cinquantaine de bus d’occasion d’Espagne.
Selon les termes du cahier des charges, Autasa s’était engagée à rénover le parc au rythme de deux bus par mois et à rapatrier les anciens bus en Espagne, une opération menée jusqu’au bout.
Source : l'Economiste
Une petit remarque c'est que le délais d'attente peut atteindre plus d'une heur pour les lingnes de longue trajet commes celles de HAY MOUJAHIDINE et HAY HASSANI (Rte de Rabat) pendant que les chauffeurs de AUTASA, qui ne sont jamais controlés, s'arrêtent au terminus pour fummer leur cigarette (pour ne pas dire autre chose). Pour les citoiyens cela entraine une soufrance quotidienne et gaspillage de temps.
Rédigé par : Mounir de tanger | jeudi 11 mar 2010 à 10:50
on entend souvent parler des bus de cette opérateur espagnol , le problème pour ceux qui n'habitent pas Tanger , on sait pas à quoi ressemble ses bus .Cela fait des années que AUTASA gère les transports en commun dans la ville de elboughaz ; quelle est l'état de ses bus actuellement ?? Pourquoi elle n 'introduit pas à Tanger les mêmes bus utilises en Espagne, moderne , propre et tres beau esthétiquement parlant, ça serait un atout de plus pour le tourisme ?
Rédigé par : valeron | mardi 23 mar 2010 à 14:54