Le gouvernement égyptien met en place des mesures destinées à attirer les investissements étrangers dans les énergies renouvelables.
Le pays met en avant des conditions géoclimatiques favorables aux Enr : ses terres agricoles "disponibles en abondance pour les cultures servant à la production de biocarburant", son climat ensoleillé pour l'énergie solaire, des vents suffisamment fort pour l'énergie éolienne.
Tablant sur une réduction considérable des coûts de l’énergie solaire dans les 5 à 7 prochaines années, l’Égypte entend devenir à moyen terme un acteur concurrentiel sur le marché de l’énergie solaire.
Le gouvernement estime que le secteur des énergies renouvelables représentera 20% de la production totale d’électricité d’ici à 2020, dont 12% seront générés par la seule énergie éolienne.
L’Égypte, en tant que premier producteur, revendique près de 57% de la production totale d’énergie éolienne du marché nord-africain.
La proximité de l’Égypte avec les marchés de l’énergie et les fabricants d’équipements énergétiques européens constitue un avantage supplémentaire, souligne le gouvernement.
Pour inciter davantage d'investisseurs étrangers à développer les énergies renouvelables dans le pays, le gouvernement sélabore actuellement des programmes de soutien financier et administratif aux investisseurs.
La mesure principale consiste en un barème de prix d'achat de l'énergie éolienne.
Le pays compte également accélérer les demandes d’autorisation, en mettant en place un interlocuteur unique habilité à traiter des questions foncières : la General Authority for Investment (GAFI).
Sa mission consiste à aider les investisseurs dans leurs démarches et leur projet et de les informer des opportunités d’investissements dans tous les secteurs d’activités présents en Égypte.
Grâce à un guichet unique rassemblant 32 entités gouvernementales, elle affirme pouvoir constituer une entreprise en 72 heures.
Par ailleurs, L'Egypte prévoit une diminution significative du coût des investissements dans les infrastructures, grâce au plan d’urbanisation des sites et à leur raccordement au réseau national.
Le cadre politique a déjà été adopté dans le cadre de la loi sur les énergies renouvelables de 2008.
Source : Enerzine
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