La plus importante interfédération de Crédit Mutuel de France, CM5-CIC, qui regroupe autour du Crédit Mutuel de Strasbourg les Crédits Mutuels d’Ile-de-France, de Lyon, de Toulouse et d’Annecy, vient de se renforcer dans le capital de la Banque Marocaine du Commerce extérieur (BMCE).
Cette participation a été héritée du CIC, en même temps qu’une participation de 20% dans la Banque de Tunisie.
Début 2009, ces deux participations ont été transférées du CIC à sa maison mère, la Banque Fédérative du Crédit Mutuel.
Cette dernière a ensuite fait progresser sa participation dans la BMCE de 15 à 20%.
«Cette augmentation illustre l’engagement des deux partenaires à poursuivre l’étroite collaboration entreprise en 2004 et à développer les synergies dans les domaines des technologies, du détail, de la banque d’investissement et de l’international, notamment en Afrique», commente-t-on au siège du groupe français.
Première illustration de cette volonté : la création d’une filiale informatique commune pour le développement des activités de bancassurance au Maroc et en Tunisie.
CM5-CIC prend 31% du Crédit Mutuel de Méditerranée
CM5-CIC prend également une participation directe dans le CMM pour 100 M€. Il apportera en outre une aide pour le financement d’un programme d’investissement de 100 M€ consacré à l’ouverture d’une cinquantaine de nouvelles caisses dans les trois prochaines années.
Le CMM détient déjà 100 points de vente, mais n’avait pas les moyens d’accélérer comme il le souhaitait son rythme de développement. «Quand on crée une nouvelle caisse locale, il faut 8 à 10 ans pour parvenir à l’équilibre. Nos résultats ne nous auraient pas permis d’ouvrir 15 caisses par an», souligne Pierre Filliger, le président du Crédit Mutuel Méditerranée.
Bénéfice divisé par deux
CMM a en effet subi de plein fouet la crise financière en 2008 : son résultat net a chuté de 52% à 13,4 M€ pour un produit net bancaire en recul de 10% à 126 M€ en raison de l’augmentation sensible du coût de refinancement et d’une explosion des créances douteuses.Mais pour 2009, Pierre Filliger est plus optimiste en raison de la baisse du coût de refinancement.
Source : Econostrum
Excellente initiative et qui va dans le sens du progrès écologique.
Rédigé par : mutuelle santé | jeudi 07 jan 2010 à 09:08