Pour
la secrétaire d'Etat au Commerce Extérieur, les éco-industries
françaises portés par les pôles de compétitivité, peuvent être
compétitives en fonctionnant comme des éco-systèmes. Le secteur français des éco-industries peut être compétitif en misant
sur la coopération entre les groupes et les PME mises en place par les
pôles de compétitivité. C’est le message qu’a voulu faire passer
Anne-Marie Idrac, secrétaire d’Etat au Commerce Extérieur en visite ce jeudi à Lyon. La secrétaire d’Etat a participé le matin à une réunion à EM Lyon puis a visité à Oullins l’entreprise
RER spécialisée dans la purification de l’air et de l’eau, avant de
rencontrer des responsables des pôles de compétitivité engagés dans les
éco-industries, AXELERA ( chimie-environnement), LUTB
( Lyon Urban Truck and Bus, pôle dédié aux transports urbains de
marchandises et de personnes) et TENERRDIS, pôle dédié aux énergies
renouvelables. La secrétaire d’Etat a rappelé l’importance des éco-industries, qui
représentent 15% des sommes du plan de relance du gouvernement. Elle
effectue des visites dans plusieurs régions, Ile de France et Alsace où
des exemples d’entreprises innovantes abondent. L’innovation est au
cœur de l’exportation. « Une entreprise qui innove exporte deux
fois plus qu’une entreprise qui n’innove pas, et une entreprise sur
vingt en général, seulement, est présente à l’exportation" Eau,déchets,transports Les entreprises françaises du secteur des éco-industries sont
inégalement compétitives, c'est-à-dire qu’elles ne peuvent pas toujours
proposer sur les marchés mondiaux ou même simplement européens, des
produits et des services plus attractifs que ceux de leurs
concurrentes. Anne-Marie Idrac a expliqué qu’il fallait développer le
photovoltaïque, la biomasse, l’éolien. On peut en effet noter que dans
ces secteur des entreprises notamment allemandes ou autrichiennes sont
souvent mieux placées. Dans les secteurs de l’eau (alimentation, traitement, épuration) et
des déchets, les entreprises françaises sont en revanche mieux placées. La secrétaire d’Etat a fait remarquer que les entreprises françaises
ont un savoir-faire pour le traitement de problèmes globaux, intégrant par exemple, l’eau, l’assainissement, les déchets, les transports, et même la conception d’écoquartiers, avec la prise en compte de projets locaux. La stratégie d’approche des marchés ne peut donc être réduite à
l’accompagnement de grands groupes. Bien sûr les groupes peuvent
conquérir des marchés, mais ils ne peuvent pas le faire seuls, en ou
accompagnant simplement dans leurs bagages de pme. La coopération
groupes-pme doit fonctionner davantage comme un éco système avec des
échanges croisés, des interactions. C’est
là que les pôles de compétitivité ont tout leur rôle. Les pôles ne
peuvent avoir un rôle simplement technique. Ils ont désormais un rôle
commercial en aidant des groupes d’entreprises à partir à la conquête
de marchés. Source : EnviScope
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