Le 27e congrès de la
Société royale marocaine de gynécologie obstétrique s’est tenu les 27 et 28 mars
2009 dans capitale économique du royaume. Cet événement scientifique a drainé
comme à son habitude plusieurs spécialistes tant nationaux, maghrébins
qu’européens.
Ce grand rendez-vous de la gynécologie a été rehaussé par la présence de Mme Yasmina Baddou, ministre de la Santé, de Moulay Tahar Alaoui président de l’Ordre national des médecins, du professeur Said Moutawwakil, président de la S.M.S.M, du Dr Alaoui Belghiti, directeur des hôpitaux du Maroc, du professeur Abdenbi Kamar, directeur général du CHU Ibn Rochd de Casablanca, du Dr Omar Menzhi directeur régional du ministère de la Santé à Casablanca...
Il y avait de grandes sommités du monde de la médecine aussi bien nationales qu’internationales. Tout ce beau monde, réuni en un même lieu, n’avait qu’un seul désir, une même envie : partager le savoir tout en diffusant les nobles valeurs humaines qui sont l’un des socles sur lesquels repose la pratique de la médecine. Ces journées, véritable point de rencontre de toutes les facettes de la gynécologie-obstétrique, auront permis aux uns et aux autres de mieux se connaître, de partager des points de vue, des souvenirs, d’allier l’utile à l’agréable, de confronter la science à la culture et aux traditions de tous les congressistes des différents pays présents à ce 27e congrès national de l’Association royale marocaine de gynécologie obstétrique.
Ce climat fraternel, cette ambiance chaleureuse et ce souci constant d’être en permanence à l’écoute de l’autre dans la recherche d’une parfaite harmonie alliant le savoir, l’éclairage des esprits, le partage et la diffusion des connaissances, sont autant de qualités dont peut se prévaloir le président de l’ARMGO, le professeur Houcine Maouni, qui été pour beaucoup dans la réussite de ce 27e congrès et dans la diffusion des nobles valeurs humaines.
Les thèmes retenus pour cette 27e édition sont : Imagerie en gynéco-obstétrique, Chirurgie chez la femme enceinte Infectiologie en gynécologie, Médicaments et grossesse, Mortalité maternelle, Les avortements, Cancer du sein, Hystérectomie, Périnéologie et ménopause…..
La séance inaugurale de ce 27e congrès national de la Société royale marocaine de gynécologie obstétrique, a été marque par le discours de madame la ministre de la Santé Yasmina Baddou, dont nous reproduisons les points saillants :
Santé de la mère et de l’enfant : une priorité nationale
« (...) Une société développée est une société qui prend soin de ses femmes et de ses enfants. C’est le message que les Nations Unies ont voulu transmettre au monde lorsqu’elles ont intégré parmi les 8 objectifs du millénaire pour le développement (OMD) la réduction de la mortalité maternelle et infantile (OMD 4 et 5). C’est d’ailleurs dans le domaine de la maternité où l’écart entre les pays développés et les pays les moins développés est le plus flagrant.
Grâce à la haute sollicitude de SM le Roi Mohammed VI accordée à la question sociale et le lancement par SM de l’Initiative nationale pour le développement humain, une nouvelle dynamique s’est installée dans le domaine social en général et celui de la santé en particulier.
C’est ainsi qu’en accord avec ce qui précède, et en application des orientations et de la forte volonté politique du gouvernement, que le ministère de la Santé a élaboré une stratégie pour la période 2008-2012 visant la restructuration du système national de santé afin qu’il joue pleinement son rôle qui consiste à garantir la santé pour tous avec équité, à permettre une prise en charge médicale de qualité à la hauteur du développement souhaité pour notre pays et à mettre le citoyen au centre des préoccupations du ministère de la Santé.
Bien évidement, la santé de la mère et de l’enfant se positionne comme étant la première priorité de notre plan d’action eu égard à la Déclaration universelle des droits de l’homme, notamment l’article 25-2 qui dispose que «la maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales».
Réduction de la mortalité maternelle et infantile : des réalisations très significatives
Dans ce sens, le plan d’accélération du programme de la maternité sans risque envisage de réduire la mortalité maternelle de 227 à 50 pour 100.000 naissances vivantes, et la mortalité infantile de 40 à 15 pour 1000 naissances vivantes à l’horizon 2012. Ces objectifs font partie de ceux du Millénaire pour le développement auxquels le Maroc a souscrit.
Dieu merci, grâce à la volonté de tous nous avons réalisé en 2008 des avancées très significatives. C’est ainsi que le ministère de la Santé a lancé en 2008 un processus de certification de toutes les structures d’accouchement à travers l’ensemble du Royaume. 500 maisons d’accouchement et 94 maternités hospitalières ont été auditées à ce titre pour étudier leur conformité aux normes organisationnelles et fonctionnelles de prise en charge. Un état des lieux est disponible et des mesures correctives seront entamées à partir de cette année pour leur mise à niveau.
L’année 2008 a été également marquée par le lancement et l’application de la gratuité pour la prise en charge de l’accouchement et de ses complications y compris la césarienne dans l’ensemble des hôpitaux publics. Une subvention a été accordée aux hôpitaux pour combler le déficit engendré par cette mesure qui nous permet de nous attaquer à cette barrière financière qui empêche 74 % des femmes enceintes d’accoucher en milieu surveillé selon la dernière enquête PAPFAM.
Maternité sans risque
S’agissant des ressources humaines qui, comme vous le savez, constituent la pierre angulaire de tout plan d’action pour une maternité à moindre risque, nous œuvrons progressivement au renforcement des établissements qui souffrent d’un manque aigu de ressources humaines, et ce pour être en conformité avec les normes de fonctionnement de ces structures.
Nous avons également décidé de doubler d’ici à 2012 nos effectifs en formation aussi bien pour la gynécologie obstétrique, que pour la pédiatrie, l’anesthésie-réanimation ou pour les sages femmes. Le nombre de postes réservés à la formation de résidants en gynéco-obstétrique et en pédiatrie a déjà été augmenté de 30 postes rien que pour l’année 2009 Pour soutenir ce plan d’action, le ministère de la Santé a déjà mobilisé, pour l’exercice 2009, près de 200.000.000 DH.
De leur côté, l’ensemble des instances de la coopération internationale se sont mobilisées en appui au ministère. Les agences du système des Nations Unies ont opté pour un programme conjoint, afin de favoriser la synergie de leurs actions et à potentialiser l’effet de leur appui au gouvernement du Maroc dans le domaine de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.
L’analyse des données de l’année 2008 montre déjà une amélioration de nos performances en matière de maternité avec une augmentation significative du nombre d’accouchements en milieu surveillé et de césariennes.
Ces indicateurs ont évolué respectivement de 7,3% et de 12,7% par rapport à 2007. Ces augmentations ont été enregistrées dans la quasi-totalité des régions du Maroc ce qui nous pousse à être optimiste quant à l’engagement des acteurs et l’atteinte des objectifs.
Ces résultats ne sont pas les fruits du hasard, mais ceux de l’ensemble des professionnels de la santé auxquels la ministre Yasmina Baddou a tenu a rendre un grand hommage.
Source : Al Bayane
Ce grand rendez-vous de la gynécologie a été rehaussé par la présence de Mme Yasmina Baddou, ministre de la Santé, de Moulay Tahar Alaoui président de l’Ordre national des médecins, du professeur Said Moutawwakil, président de la S.M.S.M, du Dr Alaoui Belghiti, directeur des hôpitaux du Maroc, du professeur Abdenbi Kamar, directeur général du CHU Ibn Rochd de Casablanca, du Dr Omar Menzhi directeur régional du ministère de la Santé à Casablanca...
Il y avait de grandes sommités du monde de la médecine aussi bien nationales qu’internationales. Tout ce beau monde, réuni en un même lieu, n’avait qu’un seul désir, une même envie : partager le savoir tout en diffusant les nobles valeurs humaines qui sont l’un des socles sur lesquels repose la pratique de la médecine. Ces journées, véritable point de rencontre de toutes les facettes de la gynécologie-obstétrique, auront permis aux uns et aux autres de mieux se connaître, de partager des points de vue, des souvenirs, d’allier l’utile à l’agréable, de confronter la science à la culture et aux traditions de tous les congressistes des différents pays présents à ce 27e congrès national de l’Association royale marocaine de gynécologie obstétrique.
Ce climat fraternel, cette ambiance chaleureuse et ce souci constant d’être en permanence à l’écoute de l’autre dans la recherche d’une parfaite harmonie alliant le savoir, l’éclairage des esprits, le partage et la diffusion des connaissances, sont autant de qualités dont peut se prévaloir le président de l’ARMGO, le professeur Houcine Maouni, qui été pour beaucoup dans la réussite de ce 27e congrès et dans la diffusion des nobles valeurs humaines.
Les thèmes retenus pour cette 27e édition sont : Imagerie en gynéco-obstétrique, Chirurgie chez la femme enceinte Infectiologie en gynécologie, Médicaments et grossesse, Mortalité maternelle, Les avortements, Cancer du sein, Hystérectomie, Périnéologie et ménopause…..
La séance inaugurale de ce 27e congrès national de la Société royale marocaine de gynécologie obstétrique, a été marque par le discours de madame la ministre de la Santé Yasmina Baddou, dont nous reproduisons les points saillants :
Santé de la mère et de l’enfant : une priorité nationale
« (...) Une société développée est une société qui prend soin de ses femmes et de ses enfants. C’est le message que les Nations Unies ont voulu transmettre au monde lorsqu’elles ont intégré parmi les 8 objectifs du millénaire pour le développement (OMD) la réduction de la mortalité maternelle et infantile (OMD 4 et 5). C’est d’ailleurs dans le domaine de la maternité où l’écart entre les pays développés et les pays les moins développés est le plus flagrant.
Grâce à la haute sollicitude de SM le Roi Mohammed VI accordée à la question sociale et le lancement par SM de l’Initiative nationale pour le développement humain, une nouvelle dynamique s’est installée dans le domaine social en général et celui de la santé en particulier.
C’est ainsi qu’en accord avec ce qui précède, et en application des orientations et de la forte volonté politique du gouvernement, que le ministère de la Santé a élaboré une stratégie pour la période 2008-2012 visant la restructuration du système national de santé afin qu’il joue pleinement son rôle qui consiste à garantir la santé pour tous avec équité, à permettre une prise en charge médicale de qualité à la hauteur du développement souhaité pour notre pays et à mettre le citoyen au centre des préoccupations du ministère de la Santé.
Bien évidement, la santé de la mère et de l’enfant se positionne comme étant la première priorité de notre plan d’action eu égard à la Déclaration universelle des droits de l’homme, notamment l’article 25-2 qui dispose que «la maternité et l’enfance ont droit à une aide et à une assistance spéciales».
Réduction de la mortalité maternelle et infantile : des réalisations très significatives
Dans ce sens, le plan d’accélération du programme de la maternité sans risque envisage de réduire la mortalité maternelle de 227 à 50 pour 100.000 naissances vivantes, et la mortalité infantile de 40 à 15 pour 1000 naissances vivantes à l’horizon 2012. Ces objectifs font partie de ceux du Millénaire pour le développement auxquels le Maroc a souscrit.
Dieu merci, grâce à la volonté de tous nous avons réalisé en 2008 des avancées très significatives. C’est ainsi que le ministère de la Santé a lancé en 2008 un processus de certification de toutes les structures d’accouchement à travers l’ensemble du Royaume. 500 maisons d’accouchement et 94 maternités hospitalières ont été auditées à ce titre pour étudier leur conformité aux normes organisationnelles et fonctionnelles de prise en charge. Un état des lieux est disponible et des mesures correctives seront entamées à partir de cette année pour leur mise à niveau.
L’année 2008 a été également marquée par le lancement et l’application de la gratuité pour la prise en charge de l’accouchement et de ses complications y compris la césarienne dans l’ensemble des hôpitaux publics. Une subvention a été accordée aux hôpitaux pour combler le déficit engendré par cette mesure qui nous permet de nous attaquer à cette barrière financière qui empêche 74 % des femmes enceintes d’accoucher en milieu surveillé selon la dernière enquête PAPFAM.
Maternité sans risque
S’agissant des ressources humaines qui, comme vous le savez, constituent la pierre angulaire de tout plan d’action pour une maternité à moindre risque, nous œuvrons progressivement au renforcement des établissements qui souffrent d’un manque aigu de ressources humaines, et ce pour être en conformité avec les normes de fonctionnement de ces structures.
Nous avons également décidé de doubler d’ici à 2012 nos effectifs en formation aussi bien pour la gynécologie obstétrique, que pour la pédiatrie, l’anesthésie-réanimation ou pour les sages femmes. Le nombre de postes réservés à la formation de résidants en gynéco-obstétrique et en pédiatrie a déjà été augmenté de 30 postes rien que pour l’année 2009 Pour soutenir ce plan d’action, le ministère de la Santé a déjà mobilisé, pour l’exercice 2009, près de 200.000.000 DH.
De leur côté, l’ensemble des instances de la coopération internationale se sont mobilisées en appui au ministère. Les agences du système des Nations Unies ont opté pour un programme conjoint, afin de favoriser la synergie de leurs actions et à potentialiser l’effet de leur appui au gouvernement du Maroc dans le domaine de la réduction de la mortalité maternelle et néonatale.
L’analyse des données de l’année 2008 montre déjà une amélioration de nos performances en matière de maternité avec une augmentation significative du nombre d’accouchements en milieu surveillé et de césariennes.
Ces indicateurs ont évolué respectivement de 7,3% et de 12,7% par rapport à 2007. Ces augmentations ont été enregistrées dans la quasi-totalité des régions du Maroc ce qui nous pousse à être optimiste quant à l’engagement des acteurs et l’atteinte des objectifs.
Ces résultats ne sont pas les fruits du hasard, mais ceux de l’ensemble des professionnels de la santé auxquels la ministre Yasmina Baddou a tenu a rendre un grand hommage.
Source : Al Bayane
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