L’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) lance un programme de formation (Master 2) dans la « gouvernance de la santé et management hospitalier » le mois d’avril prochain en Algérie au profit du personnel exerçant dans la santé, y compris les médecins et les infirmiers qui disposent d’au moins une année d’expérience.
Cette annonce a été faite, hier, au cours d’un point de presse animé par le PDG de l’ESAA, M. Bruno Ponson.
Ce dernier a souligné que la formation qui s’étalera sur 18 mois à raison de trois jours toutes les trois semaines, propose de comprendre les outils modernes du management humain et financier afin de pouvoir les utiliser.
A la fin de la formation, les étudiants ayant obtenu la moyenne aux contrôles de connaissances et au mémoire de fin d’études obtiendront le master français de l’université Paris Diderot - Paris 7 « Analyse et management des établissements de santé » qui a été délocalisé à l’ESAA, une école algéro-française, créée à la faveur de la visite de l’ex-président Jacques Chirac en Algérie en 2004.
Les étudiants désireux d’acquérir des connaissances leur permettant d’accéder à des postes de responsabilité dans le secteur sanitaire peuvent également postuler à cette formation, à condition d’être titulaire d’un master 1 relevant du domaine de la santé, du droit, de l’économie, d’AES, de sociologie ou d’un diplôme d’un institut d’études politiques, d’un doctorat d’exercice (médecine, pharmacie, vétérinaire), avec un master 1 santé, d’un diplôme universitaire préparant au master MUPS ou être interne dans ces disciplines ou tout autre diplôme étranger admis en équivalence par la commission d’équivalence de l’université Paris 7.
Le dépôt limité des dossiers de candidatures est arrêté au 23 mars prochain. Une fois présélectionné, le candidat est convoqué pour un entretien avec un jury qui examinera ses motivations, ses aptitudes et compétences à intégrer le programme.
Le coût de la formation s’élève à 700.000 DA, a fait savoir hier M. Bruno Ponson qui souligne que l’école qu’il a vu naître et qu’il dirige est appuyée par un consortium d’écoles de réputation mondiale à l’image de HEC Paris, ESCP-EAP, ESA de l’université de Lille 2 ou encore Euromed Marseille.
Parrainée et financée par les gouvernements algérien et français, l’école est placée sous la tutelle administrative de la Chambre algérienne du commerce et d’industrie (CACI), alors que le pilotage pédagogique est assuré par la Chambre de commerce et d’industrie de Paris (CCIP).
Source : El Annabi
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