Le cancer tue nos proches bien-aimés et détruit plusieurs vies. Malgré les millions dépensés pour la recherche, ce fléau semble nous dépasser … Il semblerait que la chimiothérapie combatte le cancer mais pas tous et pas tout le temps !
Après un traitement, des cellules résistantes peuvent être isolées et se transformer en métastases d’où la question à 1 million de dollars à laquelle une équipe scientifique israélienne de l’Institut Weizmann semble avoir trouvé des éléments de réponse : qu’est-ce qui fait que certaines cellules résistent alors que d’autres sont définitivement détruites ?
Le doctorant Ariel Cohen ainsi que Naama Geva-Zatorsky et Eran Eden, du laboratoire de Biologie moléculaire du Professeur Uri Alon sont parvenus à analyser un millier de cellules de notre corps en les répertoriant à l’issue d’un traitement de chimiothérapie.
Cet outil breveté, récemment mis en avant par la revue américaine Science est inspiré de l’imagerie et de l’analyse des protéines. Il a vocation à devenir l’outil ultime des chercheurs développant les médicaments anti-cancéreux et ceux de la recherche générale.
Selon A.Cohen : « La biologie en tant que discipline scientifique est comme une fenêtre qui vous permet soudain de faire entrer de la lumière dans une maison fermée ».
Pendant que les chercheurs espèrent commercialiser l’outil déjà fort utile pour la recherche fondamentale sur le cancer, ils en attendent une application immédiate pour les traitements pharmaceutiques.
Car cette recherche permet d’étudier les effets directs de la chimiothérapie sur une cellule du corps humain, comment elle l’affecte, l’absorbe et ce qui la rendrait toxique, sans passer par les combinaisons animales ou des composants chimiques.
Ces observations de milliers de cellules donnent des indications sophistiquées pouvant d’ores et déjà être utilisées dans les essais de composants pré-cliniques, ce qui intéresse toute la communauté scientifique au-delà des laboratoires pharmaceutiques, souligne A. Cohen.
A ce jour, la société Yeda relevant de l’Institut Weizmann est en recherche active d’investisseurs pour cette technologie révolutionnaire utilisant un gène fluorescent coloré permettant de capturer des images de cellules dans un espace-temps record pour analyser comment le traitement chimiothérapeutique entraîne instantanément la mort ou la défense de ces cellules.
Il en résulte une bibliothèque de cellules marquées, photographiées croisées de données sur leurs protéines, « véritable mine d’or de matériau fin prêt pour la recherche contre le cancer », selon le porte-parole de l’Institut israélien.
Source : IsraelValley
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