Le nouveau cahier des charges a pour objectif d’assurer un transport touristique sécurisé, accessible, à haute qualité et respectant l’environnement. Il fixe les conditions d’accès et d’exercice de cette activité.
L’élaboration d’un nouveau cahier des charges du
transport routier vient courooner les travaux déjà
initiés par le ministère de l’Equipement et du
Transport et le ministère du Tourisme et de l’Artisanat
pour la mise à niveau de ce secteur.
Ce cahier des charges, fixant les conditions d’accès et d’exercice de l’activité du transport touristique routier, a été signé, mardi à Rabat, par les ministres de l’Equipement et du Transport et du Tourisme et de l’Artisanat, Karim Ghellab et Mohamed Boussaid.
Ce cahier des charges vise à structurer le métier du transport touristique et vient poser des standards minimum pour l’accès à ce secteur du transport routier.
Pour Karim Ghellab, ministre de l’Equipement et du Transport, «ce nouveau cahier des charges vient fixer les standards minima auxquels devra se conformer l’investisseur en termes de taille minimale du parc de véhicules de 52 places, du local et de qualifications requises pour le responsable d’activité».
Il a également souligné que «ce cahier des charges vise à professionnaliser davantage les entreprises de transport touristique et à restructurer le secteur à travers la fixation de conditions techniques et qualitatives d’accès à l’activité».
Ce cahier des charges confie, dans une logique de service de proximité, mais également de contrôle, la charge de veiller au respect de l’exécution des conditions de ce document à une commission de contrôle mixte composée de représentants des services extérieurs des départements du tourisme et des transports.
Intervenant lors de cette cérémonie, Mohamed Boussaid, ministre du Tourisme et de l’Artisanat, estimant que «la détermination du gouvernement à poursuivre la stratégie de développement du tourisme requiert l’implication des autres secteurs notamment le transport».
Ce nouveau cahier des charges consiste également à mettre en place une nouvelle procédure d’accès à l’activité de transport touristique routier qui implique les services extérieurs des deux ministères et optimise les délais de traitement des dossiers.
Il a également cité que chaque investisseur se doit d’assurer l’entretien des véhicules et les maintenir en parfait état.
Il est tenu aussi d’effectuer un suivi médical pour ses conducteurs et de se conformer à la réglementation du travail notamment en déclarant l’ensemble de son personnel à la CNSS-AMO.
Il doit également produire un rapport d’activité annuel reprenant les prestations de services offertes et son appréciation des conditions d’exécution de ces prestations.
La signature du nouveau cahier des charges a eu lieu en présence notamment du président de la Fédération nationale du transport touristique (FNETT), la secrétaire générale du ministère du Tourisme ainsi que des acteurs dans les domaines des transports et du tourisme.
Rappelons que le département du Tourisme, en partenariat avec l’Observatoire du tourisme, le département du Transport et les professionnels du secteur, a entrepris en 2007 une étude articulée autour de deux volets : la réalisation d’une cartographie du transport touristique routier et d’un panorama des coûts d’exploitation et d’investissement du secteur et la mise en place d’un processus de labellisation volontaire à même d’améliorer la qualité dans le secteur.
Source : Aujourd'hui le Maroc
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