Le savoir faire développé autour du projet GIRAC va s’exporter.
Une convention a été signée dans ce sens vendredi à Antibes entre les différents acteurs de ce projet et la ville marocaine de Tanger.
Une occasion de démontrer la vocation mondiale de ce projet qui trouvera à Tanger des conditions un peu similaires à celles d’Antibes.
Les villes d’Antibes et de Tanger ont signé vendredi un protocole d’accord concernant l’utilisation par la cité marocaine des outils développés dans le cadre du projet GIRAC porté par Veolia au sein du Pôle de compétitivité Mer Paca, et pour lequel Antibes est une ville pilote.
Une occasion de démontrer la vocation mondiale de ce projet de Gestion Intégrée des Rejets d’Assainissement Côtiers, qui trouvera à Tanger des conditions un peu similaires à celles d’Antibes avec notamment un fort déversement des eaux pluviales dans la mer.
La ville de Tanger et son concessionnaire délégué chargé de l'assainissement liquide, Amendis, ont adhéré à un projet de gestion intégrée des rejets d'assainissement côtiers (GIRAC), en partenariat avec les villes d'Antibes et Toulon (France).
Pour Philippe Yvon, Directeur Régional de Veolia Eau, les outils du projet GIRAC permettront notamment de mieux concevoir le système d’assainissement que Veolia met en place à Tanger.
Le projet GIRAC, piloté par la multinationale française Veolia (société mère d'Amendis), propose une réponse à la problématique de la gestion prévisionnelle de la qualité des eaux de baignade par temps secs et par temps de pluie. Il permettra aux gestionnaires des réseaux d'assainissement la conception, le développement et le test d'outils de maîtrise opérationnelle de ces rejets, précisent-t-on de même source.
Les outils mis en place dans le cadre de ce projet permettront, d'une part, de mesurer l'efficacité des installations d'assainissement et de minimiser les flux de pollution déversés dans le milieu naturel.
D'autre part, ils permettront d'évaluer quotidiennement les risques de dégradation des eaux de baignade, de les gérer de manière active en temps réel et de communiquer auprès des usagers.
En outre, un volet de recherche scientifique en amont de ce projet, s'attachera à mieux comprendre l'origine et le devenir des micro-polluants métalliques et organiques sur lesquels très peu de données existent actuellement.
Tanger et Veolia Environnement-Maroc ont ainsi souhaité être associés en amont à la construction du projet GIRAC, en démarrant le recueil de données nécessaires au projet dès 2009 afin d'être en mesure, dès l'aboutissement de tous les axes recherche programmés en 2012, de l'appliquer en l'adaptant aux systèmes d'assainissement locaux.
Source : WebTimeMedias + MarocNews
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