Le ministre de l’Énergie et de l’Eau, Alain Tabourian, a révélé hier, dans un entretien à l’agence al-Markaziya, que le projet d’acheminement d’un maximum de 450 mégawatts à partir de l’Égypte, soit 35 % de la production locale, pourrait être suspendu en raison des prix élevés proposés par l’Égypte.
Il a souligné à cet égard qu’une lettre a été envoyée par l’EDL aux autorités égyptiennes les sollicitant en vue de réviser l’offre initiale. En parallèle, des discussions sont en cours avec la Jordanie pour l’achat d’électricité, a déclaré M. Tabourian, soulignant toutefois que la capacité d’acheminement maximale ne dépasserait pas 60 mégawatts, soit l’équivalent d’une demi-heure d’alimentation supplémentaire par jour.
Le ministre de l’Énergie a apporté son appui à l’idée de la création d’un fonds de soutien arabe en matière d’énergie en faveur des pays arabes non producteurs de pétrole.
Cette proposition sera examinée au sommet économique arabe, prévu au début de l’an prochain.
Par ailleurs, le ministre a affirmé que la baisse des cours du brut ne se répercutera pas sur le prix du bidon d’essence, plafonné depuis deux semaines, avant que le montant de la taxe sur le carburant perçue par l’État n’ait atteint 10 000 livres, conformément aux décisions prises auparavant par le gouvernement.
Cette taxe, rétablie récemment, avait été suspendue à la suite de la dernière flambée des prix du pétrole.
Source : l'Orient Le Jour
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