Les
stations de traitement des eaux usées industrielles sont
réparties dans plusieurs régions et assurent un travail
important dans la mesure où elles ne permettent pas au milieu
réceptif d’être pollué par une eau
usée qui a des impacts négatifs sur les ressources
naturelles.
A la faveur d’une réglementation mise en place
par l’Etat, la mobilisation des moyens humains et
matériels conséquents, en plus des encouragements et
incitations aux industriels, le souci du développement durable
est aujourd’hui partagé par nombre d’industriels.
L’une
des stations d’envergure est celle qui se trouve à Ben
Arous. La station de traitement des eaux industrielles de Ben Arous
(Step) permet un traitement chimique.
Elle est opérationnelle depuis 2001 avec une capacité de traitement chimique de 500m3/j alors que celle du traitement biologique(BA) est de 5.000 m3/j.
Deux types de déversement des eaux industrielles dans la Step de Ben Arous :
- raccordement direct à un réseau spécifique transféré directement vers la station,
- transport des eaux industrielles vers la station dans des camions par des transporteurs agréés.
La station a été conçue pour traiter les eaux usées relevant d’un certain nombre d’activités, à savoir les imprimeries (20), le traitement de surface (8), l’agroalimentaire (3), le textile (5).
En 2007, la station a traité les rejets de 42 unités industrielles dont 30 unités raccordées directement à la station par un réseau spécifique et 12 unités dont le rejet est transporté par camion. 2.700 m3/j sont traités et 5.300 m3/j de boues.
Le rendement épuratoire est de 95%, alors que le rendement énergétique est de 3,11 kwh.
Ainsi,
grâce à cette station, les entreprises ne déversent
pas dans le milieu réceptif une eau usée et
polluée qui peut avoir des conséquences fâcheuses
sur le milieu naturel.
Le développement durable est ainsi consacré puisque les entreprises continuent à produire conformément à leurs programmes sans pour autant porter atteinte à l’environnement.
Une prise en charge des stations par le secteur privé
Rappelons,
d’une façon générale, les principaux
programmes durant la décennie 2007-2016 consistant en la
réalisation de 6 stations industrielles dans 5 zones qui sont
Oued El Bey, Moknine, Sfax, Utique, Enfidha et El Fejja.
Un programme d’économie d’énergie dans les stations d’épuration sera appliqué, en plus du changement des systèmes actuels d’aération de surface d’une dizaine de stations d’épuration par des systèmes à fines bulles (moins énergivores).
Il est question aussi d’assurer la méthanisation des boues des stations d’épuration pour la production d’énergie électrique à partir de bio-gaz destinée à satisfaire partiellement les besoins en énergie de ces stations. L’exploitation des stations d’épuration sera prise en charge par le secteur privé, soit 60 stations en 2016.
Au programme également, l’extension et la réhabilitation de 22 stations d’épuration, l’élaboration des études et la réalisation des travaux d’extension et de réhabilitation de 10 autres stations d’épuration.
La
conception, la construction, le financement et l’exploitation des
stations d’épuration d’El Allef et d’El Attar
2 sont également programmés. Il est prévu
d’exploiter les stations d’épuration Sud Meliane II
et de Choutrana II, ainsi que de la station d’épuration
d’El Attar I.
La réalisation de 40 nouvelles stations d’épuration dont 3 dans la région du Grand-Tunis (environ 170.000 m3/j), 20 stations dans les villes côtières et 17 stations dans les villes de l’intérieur figurent sur la liste des projets futurs.
Source : DEV-Export
Commentaires