L’Italie, deuxième partenaire économique de l’Algérie, ne cesse de promouvoir les axes de coopération profitables aux deux pays.
Ainsi, l’Institut italien pour le commerce extérieur, ICE, a organisé hier à Alger, une rencontre avec les capitaines d’entreprises algériennes, pour présenter trois Salons qui vont se dérouler du 26 au 30 mai 2009 en Italie.
Les Salons «LivinLuce» «EnerMotiuve» et «Enersolar», trois manifestations qui préparent «l’après-pétrole» ont été présentés à une assistance professionnelle et participative fort intéressée par le développement des «énergies nouvelles hors hydrocarbures».
L’Algérie, sera représentée en force, à la «Fieramilano de Rho», en particulier par la Société «New Energy Algeria» (Neal).
Dans ce cadre, la directrice de la coopération internationale et de la communication de Neal, Mme Aïcha Adamou, a donné un aperçu, succinct mais fort précis, sur le secteur des énergies renouvelables en Algérie et ses perspectives de développement.
Dans son intervention, elle a rappelé le lancement des travaux, il y a quatre mois, d’une centrale électrique de production nominale de 150 megawats (MW), la «première au monde». Le projet se monte à 360 millions d’euros.
Financé par un consortium de banques, le projet, en cours à Hassi R’Mel, sera livré dans les délais impartis, souligne Mme Adamou qui précise que sa construction durera 33 mois.
Le choix du site est motivé par un fort taux d’ensoleillement (300 heures/mois), une faible pluviométrie, un terrain plat de 90 hectares et une disponibilité aquifère de 3000 M3/jour. Sonatrach livrera le gaz et l’eau nécessaires gratuitement, alors qu’elle achètera toute la production d’électricité fournie par la centrale, affirme-t-elle.
Un technopole produisant plus de 6000 MW sera, par ailleurs, construit en 2015 à Hassi R’Mel. Livrable fin 2009, il produira de l’électricité à partir de l’énergie solaire.
Il y a lieu de noter que les chauffe-eau de 5500 foyers seront alimentés en énergie électrique à l’horizon 2010 pour atteindre le nombre d’un million en 2030. Toujours en 2010, un projets hybride (soleil et gaz) sera réceptionné à Nâama.
Un second le sera en 2012 à M’Ghaier (Oued Souf) et un autre, de 1200 MW à Hassi R’mel la même année.
Pour ce qui est de l’électricité produite à partir de la biomasse, 18 villages sont déjà alimentés dans le Grand Sud, 1000 foyers, 15 mosquées, 15 écoles et 20 postes de sécurité (gendarmerie, police). L’on compte aussi pas moins de 300 foyers qui sont pourvus d’énergie à partir de la biomasse dans la steppe.
Par ailleurs, trois fermes éoliennes seront construites en 2010 à Tindouf, Timimoun et Béchar.
Ces projets coûteux et nécessitant une haute technologie, ont besoin de s’appuyer sur une coopération internationale comme en témoigne l’accord passé en janvier 2008 entre Neal et l’Agence spatiale allemande «DLR».
Source : L'Expression
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