Les investisseurs restent confiants dans le succès durable des greentech, s’attendent à un nouvel accroissement rapide des fonds qui y seront injectés en 2009 et parient notamment sur Israël et le Brésil, indique un sondage du cabinet KPMG auprès de professionnels (réalisé début septembre, avant l’aggravation de la crise financière). De quoi rassurer un peu sur l'impact de la crise sur le secteur.
Ils prévoient aussi un baril de brut à plus de 120 dollars l’an prochain. Plus révélateur, à long terme, ils croient plutôt au solaire (et au nucléaire) qu’à l’éolien.
Selon ce sondage auprès de 301venture capitalistes, dirigeants d’entreprises, créateurs de start-up et banquiers, après le bon de 2007 et 2008, 91% s’attendent à une nouvelle hausse des investissements dans les greentech en 2009 (contre 76% qui le prévoyaient à la même époque l’an dernier), dont 50% qui tablent sur une hausse de 20% ou plus et 34% qui prévoient entre +10% et +19%.
Les deux tiers (67%) estiment que l’intérêt envers les greentech est durable et non pas une bulle, d’autant que les investissements arrosent toutes les branches du secteur.
D’ailleurs leurs réponses sur les secteurs qui, selon eux, recevront le plus de fonds dans les deux ans sont très diversifiés : 15% parient sur le stockage d’énergie (piles à combustible, batteries…), suivi pour 14% des sondés par le « charbon propre » et l’éolien, ex aequo, puis pour 11% du solaire et pour 10% des autres énergies alternatives.
Mais quand on leur demande quelle sera la principale source d’énergie propre dans les 20 prochaines années, ils sont plus tranchés : 39% croient au solaire, 27% au nucléaire et 18% à l’éolien.
Guère sont ceux qui croient à une baisse du pétrle, un élément clé pour le succès durable des nouvelles énergies : 53% des sondés prévoient un baril de pétrole à plus de 120 dollars l’an prochain et 47% estiment que le pic n’arrivera pas avant 2010, tandis que 24% pensent que le pic sera atteint au 2e semestre. Seuls 14% s’attendent à un pic en 2009.
Par région, aux Etats-Unis, les investissements abonderont surtout, selon eux, sur la Côte ouest, et à l’international 28% citent le Brésil et 27% Israël comme zones d‘opportunités les plus probables. Les seuls autres pays à recueillir plus de 10% des suffrages ont été la Russie ((11%) et la Corée du Sud (10%). L’innovation dans le secteur est répartie sur toute la planète, conclu KPMG, mais les investisseurs veulent saisir les opportunités dans les marchés émergents.
Source : GreenUnivers
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