Le tourisme est l’un des secteurs qui contribue de façon
significative à la croissance et à la dynamisation de la
vie socioéconomique, dans la mesure où il draine chaque
année des milliers de touristes de différentes
nationalités, et donc un panier de devises.
Le secteur fait
également travailler, de façon directe ou indirecte, des
milliers de gens, sans compter les effets d’entraînement
sur les autres secteurs.
Reste que la consommation d’énergie par les
établissements hôteliers est considérée
parfois comme exagérée.
Climatisation tout au long de la
journée dans toutes les chambres, éclairage en continu,
eau chaude à gogo sont autant de facteurs qui favorisent une
surconsommation d’énergie, à un moment où
tout le monde parle de rationalisation de l’utilisation de
l’énergie conventionnelle, en raison de la flambée
des prix du pétrole mais aussi des conséquences sur le
climat (effet de serre, réchauffement de la
planète…).
Un programme d’action pour la période 2008/2011 a
été arrêté, à ce propos, pour
développer, en particulier, l’énergie provenant du
solaire thermique dans le chauffage de l’eau.
Une telle action
entre dans le cadre du nouveau mécanisme Prosol, qui cible 80
hôtels, en vertu duquel la prime à l’investissement
au titre de l’acquisition d’équipements solaires
pour le chauffage de l’eau est portée à 30 %, avec
un plafond de 150 dinars par m2 de capteur.
Déjà, un mécanisme de financement pour la
promotion des chauffe-eau solaires dans le secteur collectif a
été mis en place, à l’instar de Prosol
résidentiel, basé sur l’octroi d’une aide
globale d’environ 40 % du montant de l’investissement, avec
l’appui du programme des Nations unies pour
l’environnement.
Un tel mécanisme prévoit de
réaliser des activités associées, comme la
formation, l’élaboration des cahiers des charges,
l’accompagnement…
Il est question aussi de renforcer les audits
énergétiques dans les établissements
hôteliers assujettis et l’établissement de
contrats-programme.
A cet effet, l’augmentation de l’aide à
l’audit et la consultation préalable passe de 50 à
70 % du coût de l’audit, avec un plafond de 30.000 dinars.
Rappelons que, durant la période 2005/2007, il a
été possible de réaliser 32 audits
énergétiques dans les établissements
hôteliers, dont 23 ont abouti à la conclusion d’un
contrat-programme avec l’Agence nationale de maîtrise de
l’énergie (Anme).
Ces contrats devraient permettre une
économie globale d’environ 5.885 tonnes équivalent
pétrole par an, ce qui correspond à 25 % de la
consommation annuelle finale des établissements concernés.
Source : AfricaTime
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