Tandis que les panneaux solaires thermiques utilisent la chaleur du rayonnement solaire, directement transmise à des chauffe-eau ou à des systèmes de chauffage, les cellules photovoltaïques transforment ce rayonnement en courant électrique continu.
Avec les photopiles classiques, à base de silicium, les rendements maximaux sont de 20 % à 25 % en laboratoire et ne dépassent pas 18 % pour les productions industrielles.
Les chercheurs américains ont mis au point des cellules d'une conception différente. Composées de plusieurs couches de matériaux semi-conducteurs (phosphure et arseniure de gallium dopés à l'indium), elles exploitent une plus large gamme de longueurs d'ondes du rayonnement solaire.
En outre, des lentilles permettent de focaliser la lumière, l'énergie absorbée correspondant à celle que dispenseraient 326 soleils dardant ensemble leurs rayons sur un capteur.
"De tels systèmes sont nécessairement plus chers et sont donc limités à des applications particulières, comme l'alimentation en énergie des satellites spatiaux, commente Paul Lucchese, directeur du programme sur les nouvelles technologies de l'énergie au Commissariat à l'énergie atomique. Pour les applications grand public, la question du coût est déterminante."
Source : le Monde
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