C’est ce qui ressort du bilan 2007 tout juste publié par l’établissement. Focus sur quelques résultats scientifiques marquants.
Améliorer la gestion de l’énergie, développer des solutions « propres », mettre au point une chimie durable… Telles sont quelques-unes des recherches auxquelles se sont attelés les laboratoires du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS) en 2007.
Des travaux qui ont abouti à des avancées majeures en matière de connaissance et de protection de la planète, comme en témoigne un bilan de l’année tout juste publié par l’Institut.
Dans le domaine des énergies propres, par exemple, des chercheurs du Laboratoire des Sceinces Chimiques de rennes ont mis au point une pile à combustible plus compétitive que les précédentes.
Pour ce faire, les scientifiques ont synthétisé un tout nouvel oxyde (composé contenant de l’oxygène avec d’autres éléments moins électronégatifs) fer-strontium.
Une opération qui leur a permis de contrôler à des températures bien moins élevées (environ 280°C au lieu de 450), la mobilité de l’oxygène nécessaire au fonctionnement de la pile, et d’optimiser ainsi son fonctionnement.
Dans le même registre, des chercheurs de l'Institut des Nanotechnologies de Lyon ont découvert une poudre de nanostructures de silicium poreux, un nouveau matériau capable d’augmenter le rendement des piles à combustible. « Source écologique d’hydrogène, sa grande capacité de stockage répond aux exigences de la miniaturisation. Son rendement est déjà trois fois supérieur à celui des piles classiques » précise le CNRS.
Du côté de l’énergie solaire, un nouveau banc d’essai pour les capteurs thermiques a été mis au point à l'Institut National de l'Energie Solaire, implanté en région Rhône-Alpes. Objectif : permettre aux industriels qui proposent ce type d’équipements de mesurer leur performance, ou de faire des simulations numériques du contexte environnant du système.
C’est également en 2007 que la première pierre d e l'Ecotron Européen de Montpellier à été posée. Ce grand équipement scientifique doit permettre aux chercheurs d’étudier « in vitro » les réponses des écosystèmes et de la biodiversité aux modifications de l’environnement, comme le changement climatique.
Dans le même temps, toujours à Montpellier, c’est une « Chaire européenne de chimie nouvelle pour un développement durable » (ChemSud) qui a été inaugurée, dont la vocation est de devenir un lieu d’échanges, de rencontres, d’enseignement et de recherches pour l’émergence d’une chimie nouvelle, respectueuse de l’homme et de la planète.
Cette année encore, climatologues, glaciologues et géologues se sont penchés sur l’impact du changement climatique sur la planète... et sont revenus les bras chargés de résultats alarmants.
En Sibérie, par exemple, les chercheurs ont constaté que les berges de la Léna reculaient lors des crues et que les îles se déplaçaient.
La cause en est l’accélération de l’érosion liée au réchauffement climatique.
Tandis qu’au Groenland, une équipe de climatologues a démontré, qu’au cours des vingt-cinq dernières années, l’accélération de la fonte des glaces superficielles avait été deux fois plus importante que prévue.
Source : Journal du Développement durable
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