L'Union Pour la Méditerranée avant la priorité de revivifier la mer méditerranéenne, le Liban est l'axe principal pour commencer la dépollution de la mer et créer des « Réserves Marines pour la Méditerranée.
Sa mer n'a jamais été épargnée,
faut il vous rappeler les 15.000 tonnes de fuels déversées suite à
la guerre écologique, les déchets de Saida inondant la mer suite à une
tempête ?
Tout ceci conclue en faveur de la mise en place d'un réseau de réserves marines
dans la mer Méditerranée pour pouvoir sauver sa productivité en matière de biomasse, sa vie marine
et ses écosystèmes.
La Méditerranée est un environnement riche
et diversifié, elle abrite de nombreuses espèces uniques et des Écosystèmes
importants.
De
par sa géographie fermée qui se termine et bute au Liban et qui y
prend sa source culturelle et historique autant pour ses navires, ses ports que
pour son alphabet phénicien.
Le Liban Berceau de la Méditerranée est pour nous le point de départ de tout projet de protection de l'environnement dans le cadre de l'Union pour la Méditerranée.
La mer Méditerranée est menacée par plusieurs activités Humaines, dont la sur pêche, l'utilisation de techniques de Pêche destructrices, la pollution et les changements climatiques. Petit à petit, ces activités dégradent les ressources.
L'expérience de l'oceanium pour créer des AMP
Le témoignage de l'Agence Française du Développement, avec le Fond Français de l'environnement marin, nous permettra d'apporter notre expertise et la capacité de mener à bien ce projet et créer des aires de réserves marines au Liban.
Il
existe des espèces endémiques qui nécessitent une protection particulière, plus
d'une espèce sur quatre sur le bassin n'existent qu'en Méditerranée.
Elle est
aussi plus chaude, plus salée et moins riche en nutriments que l'océan
Atlantique, ce qui explique sa faible productivité primaire, et la rend si
vulnérable à la surexploitation.
Quand au Liban, la pêche à la dynamite était presque de coutume, où des pécheurs inconscients du littoral mélangent dans du poison puissant comme l'arsenic dans du pain et le jette dans la mer, récupère le poisson qui flotte ; lui arrache les bronchites et les intestins avant de le consommer, après y avoir éradiquer toute forme de vie.
Nous voulons
contribuer dans ce Liban uni qui se reconstruit à travers tous ses
projets dans le domaine humanitaire et de l'environnement.
Et faire participer
les biologistes, les universitaires, les ministères concernés, les collectivités
riveraines de la côte, les pêcheurs, les spécialistes Français du domaine,
Ifremer, etc. Et redonner à notre pays la lumière de
sa beauté originelle.
Conclusion
Le Liban présente des
terrasses rocheuses qui sont uniques dans le bassin oriental de la méditerranée,
ces terrasses sont un vivier très riche en biotope.
Lors de la catastrophe écologique de l'été 2006, à Jbeil, et à Batroun, ces
espèces animales et végétales uniques au Liban et trésor de la biodiversité méditerranéenne ont disparu sous le génocide de
15.000 tonnes de Fuel.
Il appartient à la communauté internationale, ou au
moins l'union pour la méditerranée de prendre ses responsabilités
et soutenir les projets de protection de l'environnement au Liban.
Les stations
d'épurations sont nécessaires pour lutter contre toute la pollution de bactéries
pathogènes, Nettoyer les rivières qui déversent leurs tonnes de sacs plastiques
et autres immondices, Traiter les déchets ménagers pour éviter une autre
catastrophe de Saida, créer des aires marines protégées protégeant
également ces terrasses bref protéger l'environnement au Liban, c'est protéger
l'espace méditerranéen.
Source : LePost
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