Opérant dans un contexte économique favorable, Maroc Leasing a vu ses agrégats d'activité et de rentabilité virer au vert au terme de l'exercice 2007.
Opérant dans un contexte économique favorable, Maroc Leasing a vu ses agrégats d'activité et de rentabilité virer au vert au terme de l'exercice 2007.
En effet, grâce notamment aux synergies avec sa consécutivement au dynamisme commerciale de la filiale CDG, la production marque un bond de 31% à 1,68 MMDH, surperformant ainsi le marché du leasing qui n'a évolué que de 18%.
D'où une part de marché qui est de 13,2% au lieu de 12,2% il y a une année. Sur la période 2005-2007 les crédits accordés par la société de crédit-bail se sont renforcés à un taux annuel moyen de 25,8%.
Cette croissance de la production s'est répercutée positivement sur l'encours net des immobilisations en crédit qui s'est élevé de 29% à 3,3 MMD.
Le matériel roulant représente 50% de la production globale en Crédit bail mobilier (CBM). Tandis que la répartition de la production Crédit bail immobilier (CBI), elle reflète les données nationales du secteur, à savoir Immeubles de bureau et magasins qui représentent 86% de la production CBI de Maroc Leasing.
Capitalisant sur la nette évolution des encours couplée à une meilleure maîtrise des charges d'exploitation bancaire, le PNB se fortifie de 24% passant de 91 MDH en 2006 à 113 MDH au terme de l'exercice 2007. Signalons qu'entre 2005 et 2007, le PNB a enregistré un TCAM de 35,0%.
Par ailleurs, en dépit des investissements engagés par Maroc Leasing, qui rentrent dans le cadre de son plan stratégique visant à mettre la société au diapason des leaders du secteur, les charges générales d'exploitation se sont stabilisées à 40 MDH, affichant ainsi un coefficient d'exploitation en retrait de 4 points à 36%.
Dans ce sillage, le RBE se hisse de 32% à 72 MDH comparativement à un an auparavant et à un taux annuel moyen de 50% sur les deux derniers exercices.
Les politiques rigoureuses aussi bien en gestion des risques qu'en recouvrement ont permis au résultat avant impôts de réaliser un bond de 60% à 83 MDH par rapport à 2006.
Au final, le résultat net, impacté par la fin des reports fiscaux, ne progresse que de 14% à 50,5 MDH. Cette hausse, supérieure aux prévisions budgétaires, a consolidé les fonds propres à fin décembre 2007 de 12% à 300 MDH.
S'agissant des créances en souffrance, elles ont régressé de 38 MDHS entre 2006 et 2007. Quant au taux de provisionnement, il s'est stabilisé à 98%.
La prochaine AGO de Maroc Leasing votera la mise en distribution d'un dividende ordinaire de 15 DH par action (+25% par rapport à 2006), soit un taux de distribution en appréciation de 4,3 points à 47,4%.
Au final, il est à noter que Maroc Leasing stable en 2008 sur une production de 2 MMDH, un PNB de 140 MDH et un coefficient d'exploitation de 30%.
Une amélioration des
indicateurs qui devrait s'attribuer principalement à la
poursuite de la mise en œuvre des synergies avec le Groupe CDG,
de l'ouverture de deux bureaux de représentation à Rabat
et Tanger et de la Signature de nouvelles conventions avec les
prescripteurs.
Le marché national de crédit-bail demeure dans une
logique de croissance, en dépit d'une légère
décélération. En effet, le taux de croissance du
secteur a atteint 18,1% à fin 2007 contre 29,6 % une
année plutôt.
Le ralentissement de la croissance s'explique essentiellement par la suppression de l'exonération de la TVA. En 2008, les effets de l'augmentation de 10 points du taux de TVA sur les mensualités au titre de la LOA commencent à se faire sentir.
Le secteur automobile marocain a affiché, à fin janvier dernier, un tassement des ventes de près de 20%.
Afin de pallier ce phénomène, les particuliers s'orientent vers des solutions alternatives, portant notamment sur le financement au comptant pour les classes aisées, le prolongement de la durée de LOA afin de réduire la valeur de la mensualité à un niveau soutenable, l'acquisition de véhicules montés localement, au détriment des voitures importées plus onéreuses ainsi que le report des intentions d'achat des consommateurs vers les véhicules d'occasion.
Du côté des constructeurs, certains préfèrent revoir leurs prix de vente à la baisse ou proposer des packages en vue de maintenir leurs niveaux de ventes.
Source : Le Matin
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