L’eau est rare, l’eau est chère. La Tunisie a su la préserver et elle est citée comme modèle par la Banque Mondiale.
L’eau est rare, l’eau est chère. La Tunisie a su la préserver et elle est citée comme modèle par la Banque Mondiale.
Ainsi, et selon Pier Francesco Mantovani, le spécialiste en eau à la Banque Mondiale « la Tunisie a quinze ans d'avance sur le Maroc et encore plus sur l'Algérie.
Elle a réussi à assurer ses besoins d'eau de manière durable et au Maghreb, c'est le pays où l'eau est la moins chère ».
M. Mantovani intervenait dans une conférence sur l’eau à Rabat où l’on a demandé de réduire rapidement la consommation d’eau dans la région Mena (Afrique du Nord, Moyen Orient) afin d’éviter une pénurie catastrophique.
« Il ne s'agit pas de mesures
techniques qui doivent être décidées par des
ingénieurs, dit-il, mais de réformes politiques profondes
que les gouvernements de la région tardent à prendre car
elles ne sont pas très populaires ».
S
elon les
données en possession de la Banque mondiale, la
disponibilité en eau par habitant risque d’être
réduite de moitié si l’on ne prend pas des mesures
immédiates.
La banque rappelle que les usages domestiques, commerciaux ou industriels de l'eau ne représentent que 10 à 15% des besoins d'un pays, le reste est destiné à l'agriculture.
Et c'est là niveau qu'il faut intervenir et c’est là où M. Mantovani a mis en exergue la prise de conscience de la Tunisie et sa réactivité.
Source : Business-News
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